La série noire de restructurations se poursuit chez Nokia
Cette nouvelle charrette de licenciements marque le sixième plan de départ depuis l'acquisition d'Alcatel-Lucent en 2016, illustrant une période difficile pour le géant des télécoms confronté au ralentissement global des investissements dans la technologie 5G, particulièrement ressenti aux États-Unis, son marché le plus lucratif.
Le plan actuel concerne principalement Nokia Networks France, qui emploie environ 2.600 personnes et se focalise sur les équipements télécoms fixes et mobiles ainsi que les solutions cloud destinées aux opérateurs. À noter, un tiers des suppressions de postes envisagées affectera le secteur de la recherche et développement (R&D), tandis que les activités liées aux câbles sous-marins, considérées comme stratégiques et en expansion, seront préservées.
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large de restructuration à l'échelle mondiale, Nokia ayant prévu la suppression de 9.000 à 14.000 emplois à l'international, visant à réaliser entre 800 millions et 1,3 milliard d'euros d'économies sur trois ans. Ce plan drastique vise à répondre à une « incertitude de marché » croissante, exacerbée par les retournements cycliques de l'industrie, l'inflation et l'instabilité macroéconomique suite à des événements comme la guerre en Ukraine.
Le plan actuel concerne principalement Nokia Networks France, qui emploie environ 2.600 personnes et se focalise sur les équipements télécoms fixes et mobiles ainsi que les solutions cloud destinées aux opérateurs. À noter, un tiers des suppressions de postes envisagées affectera le secteur de la recherche et développement (R&D), tandis que les activités liées aux câbles sous-marins, considérées comme stratégiques et en expansion, seront préservées.
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large de restructuration à l'échelle mondiale, Nokia ayant prévu la suppression de 9.000 à 14.000 emplois à l'international, visant à réaliser entre 800 millions et 1,3 milliard d'euros d'économies sur trois ans. Ce plan drastique vise à répondre à une « incertitude de marché » croissante, exacerbée par les retournements cycliques de l'industrie, l'inflation et l'instabilité macroéconomique suite à des événements comme la guerre en Ukraine.
Inquiétudes face à la stratégie de l'entreprise
L'impact de ces facteurs est aggravé par la perte significative d'un contrat majeur aux États-Unis, l'opérateur AT&T ayant choisi de se tourner vers Ericsson pour un projet de réseau mobile de 14 milliards de dollars, une décision qui ébranle Nokia qui fournissait jusqu'alors 30% du réseau d'AT&T. Malgré ces turbulences, Nokia espère une reprise de ses activités au second semestre, notamment dans le secteur des équipements fixes.
Les syndicats expriment une forte préoccupation face à ce nouveau plan, décrivant un climat de « forte anxiété » parmi les employés, déjà ébranlés par des vagues successives de suppressions d'emplois et des restructurations organisationnelles. Ils critiquent également la création de Nokia Business Services, y voyant une potentialité accrue de « vente par morceaux » de l'entreprise, et dénoncent une stratégie de réduction des coûts axée sur le déplacement des emplois vers des régions à moindre coût.
La situation à Lannion, un centre de cybersécurité pour lequel Nokia avait promis en 2020 la création de 112 emplois, est également source d'inquiétude, seulement une trentaine de postes ayant été effectivement créés à ce jour. Face à ces multiples défis, Nokia France reste silencieux, refusant de commenter ces développements.
Les syndicats expriment une forte préoccupation face à ce nouveau plan, décrivant un climat de « forte anxiété » parmi les employés, déjà ébranlés par des vagues successives de suppressions d'emplois et des restructurations organisationnelles. Ils critiquent également la création de Nokia Business Services, y voyant une potentialité accrue de « vente par morceaux » de l'entreprise, et dénoncent une stratégie de réduction des coûts axée sur le déplacement des emplois vers des régions à moindre coût.
La situation à Lannion, un centre de cybersécurité pour lequel Nokia avait promis en 2020 la création de 112 emplois, est également source d'inquiétude, seulement une trentaine de postes ayant été effectivement créés à ce jour. Face à ces multiples défis, Nokia France reste silencieux, refusant de commenter ces développements.