Les syndicats de la compagnie aérienne ont lancé un nouvel appel à l'arrêt de travail entre les 23 et 26 juin inclus. Une manière de mettre la pression sur la direction d'Air France, alors que celle-ci est en place depuis quelques jours. Peu après l'annonce de ce préavis de grève, la direction a justement publié un communiqué dans lequel elle rappelle qu'Anne-Marie Couderc, la PDG transitoire du groupe, et son directeur général Franck Terner, allaient faire une « série de mesures concrètes » et « d'initiatives » le 14 juin, durant une réunion du comité d'entreprise.
Si ces annonces satisfont les syndicats, alors le préavis de grève pourrait être levé. De quoi soulager des voyageurs qui
ont déjà subi de fortes perturbations entre le 22 février et le 8 mai, une période durant laquelle une partie des personnels au sol, des hôtesses et stewards et des pilotes a cessé le travail pendant quinze journées. Un mouvement qui pèse aussi très lourd dans les caisses du groupe : la mobilisation a représenté un manque à gagner de 400 millions d'euros…
Les syndicats d'Air France exigent depuis le début de l'année une hausse générale des salaires de 5,1%, en raison du rattrapage de l'inflation — les rémunérations sont de fait gelées depuis 2011. La direction a mis sur la table une augmentation de 2% immédiatement, puis de 5% entre 2019 et 2021. Devant le refus des syndicats, Jean-Marc Janaillac l'ex-PDG a organisé une consultation auprès des salariés… qu'il a perdue. Il a démissionné de son poste, et il a été remplacé par une direction intérimaire. Qui va maintenant devoir se saisir de ce dossier à bras le corps.
Si ces annonces satisfont les syndicats, alors le préavis de grève pourrait être levé. De quoi soulager des voyageurs qui
ont déjà subi de fortes perturbations entre le 22 février et le 8 mai, une période durant laquelle une partie des personnels au sol, des hôtesses et stewards et des pilotes a cessé le travail pendant quinze journées. Un mouvement qui pèse aussi très lourd dans les caisses du groupe : la mobilisation a représenté un manque à gagner de 400 millions d'euros…
Les syndicats d'Air France exigent depuis le début de l'année une hausse générale des salaires de 5,1%, en raison du rattrapage de l'inflation — les rémunérations sont de fait gelées depuis 2011. La direction a mis sur la table une augmentation de 2% immédiatement, puis de 5% entre 2019 et 2021. Devant le refus des syndicats, Jean-Marc Janaillac l'ex-PDG a organisé une consultation auprès des salariés… qu'il a perdue. Il a démissionné de son poste, et il a été remplacé par une direction intérimaire. Qui va maintenant devoir se saisir de ce dossier à bras le corps.