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D’après le JDD, cette acquisition coûterait à Altice 10 milliards d’euros, mais Martin Bouygues pourrait vouloir pousser un peu plus loin son avantage en demandant un milliard supplémentaire. L’an dernier, Free Mobile avait proposé 5 milliards d’euros pour empocher Bouygues Telecom : son PDG a su habilement faire grimper les enchères.
Avec ses 11 millions de clients, Bouygues est une proie d’autant plus intéressante que le marché cherche à revenir à trois opérateurs. Le lancement de Free Mobile, début 2012, a eu pour effet de rebattre les cartes dans le secteur ; les prix ont fortement baissé, ce qui a avantagé les consommateurs, mais les marges des opérateurs ont fondu comme neige au soleil, ce qui a provoqué une chute des investissements.
La nouvelle entité Numericable-SFR avec Bouygues Telecom deviendrait le premier opérateur français. Afin de lever les obstacles réglementaires, Altice devra faire des concessions. Des discussions auraient d’ores et déjà été entamées avec Free pour des cessions d’antennes, de fréquences et de boutiques. Orange de son côté accepterait de prendre sous son aile plusieurs centaines de salariés.
Il reste maintenant à s’arranger avec les autorités : celles-ci poussaient à un marché à trois acteurs… jusqu’à revenir sur sa parole. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, a ainsi déclaré : « Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur. L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe ».
Avec ses 11 millions de clients, Bouygues est une proie d’autant plus intéressante que le marché cherche à revenir à trois opérateurs. Le lancement de Free Mobile, début 2012, a eu pour effet de rebattre les cartes dans le secteur ; les prix ont fortement baissé, ce qui a avantagé les consommateurs, mais les marges des opérateurs ont fondu comme neige au soleil, ce qui a provoqué une chute des investissements.
La nouvelle entité Numericable-SFR avec Bouygues Telecom deviendrait le premier opérateur français. Afin de lever les obstacles réglementaires, Altice devra faire des concessions. Des discussions auraient d’ores et déjà été entamées avec Free pour des cessions d’antennes, de fréquences et de boutiques. Orange de son côté accepterait de prendre sous son aile plusieurs centaines de salariés.
Il reste maintenant à s’arranger avec les autorités : celles-ci poussaient à un marché à trois acteurs… jusqu’à revenir sur sa parole. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, a ainsi déclaré : « Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur. L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe ».