La politique fiscale et la conjoncture mondiale favorisent la consommation
Pour 2017 et 2018, les économistes voient deux leviers de croissance pour la France : l’investissement et la consommation. Des baisses d’impôts et des prix des hydrocarbures bas ont permis d’augmenter les revenus réels, soutenant la consommation et permettant aux entreprises de restaurer leurs marges, constatent-ils. La demande intérieure devrait être soutenue par une confiance accrue, un moindre fardeau fiscal et des taux de crédit bas qui continuent d’être disponibles.
L'investissement productif a été favorisé par le suramortissement, un dispositif qui a pris fin le 14 avril 2017. Les collectivités ont pour leur part diminué considérablement leurs investissements suite à la baisse des dotations de l’État, même si cette baisse semble s’être stabilisée.
L'investissement productif a été favorisé par le suramortissement, un dispositif qui a pris fin le 14 avril 2017. Les collectivités ont pour leur part diminué considérablement leurs investissements suite à la baisse des dotations de l’État, même si cette baisse semble s’être stabilisée.
Des problèmes importants persistent sur le marché du travail
Sur le marché du travail, les embauches n’ont cessé d’augmenter depuis 2015 grâce aux aides à l’emploi et aux baisses de charges. Mais les niveaux élevés de chômage longue durée et la prévalence des CDD courts dans les embauches des jeunes soulèvent des inquiétudes. Les économistes de l’OCDE tablent néanmoins sur une prochaine revitalisation du marché du travail.
En prenant un peu de hauteur, les experts de l’OCDE rappellent qu’un nombre « trop élevé » de salariés ne possèdent pas les savoir-faire nécessaires pour tirer profit de la mondialisation. L’OCDE recommande d’embaucher des professeurs très qualifiés, de créer des filières apprentissage dans l’enseignement secondaire et de faciliter l’accès à des formations de qualité.
En prenant un peu de hauteur, les experts de l’OCDE rappellent qu’un nombre « trop élevé » de salariés ne possèdent pas les savoir-faire nécessaires pour tirer profit de la mondialisation. L’OCDE recommande d’embaucher des professeurs très qualifiés, de créer des filières apprentissage dans l’enseignement secondaire et de faciliter l’accès à des formations de qualité.