Un effacement de dette pour sauver l'entreprise
GiFi, l'enseigne emblématique de Villeneuve-sur-Lot spécialisée dans les produits à petits prix, est au cœur d'intenses négociations financières. Selon le média La Lettre, les banques créancières auraient accepté de renoncer à 470 millions d'euros de dettes pour permettre à Philippe Ginestet, le fondateur et dirigeant, de relancer son entreprise. En échange, ce dernier devra injecter 270 millions d'euros de ses propres fonds. Parmi les mesures évoquées, la vente de l'hôtel de prestige Le Stelsia illustre les sacrifices consentis par le dirigeant.
Cette solution financière intervient dans un contexte particulièrement tendu. L'entreprise, qui emploie 6.500 salariés et gère un réseau de 600 magasins, fait face à une forte baisse d'activité. En 2023, son chiffre d'affaires a chuté de 13 %, atteignant 1,3 milliard d'euros, malgré l'ouverture de nouveaux points de vente. À cela s'ajoutent les séquelles d'un été 2023 marqué par un grave dysfonctionnement de son logiciel de gestion intégré (ERP), qui a paralysé les approvisionnements pendant plusieurs semaines.
La situation sociale n'est guère plus reluisante. Selon des représentants syndicaux, une centaine de départs volontaires ont été enregistrés au siège de Villeneuve-sur-Lot en un an. « Les salariés vivent dans une incertitude constante. Beaucoup préfèrent partir plutôt que de subir cette ambiance délétère », explique Pierre Laffore, représentant CFDT, à La Tribune. La crainte d'un éventuel plan social, bien que non confirmé, pèse sur les esprits.
Cette solution financière intervient dans un contexte particulièrement tendu. L'entreprise, qui emploie 6.500 salariés et gère un réseau de 600 magasins, fait face à une forte baisse d'activité. En 2023, son chiffre d'affaires a chuté de 13 %, atteignant 1,3 milliard d'euros, malgré l'ouverture de nouveaux points de vente. À cela s'ajoutent les séquelles d'un été 2023 marqué par un grave dysfonctionnement de son logiciel de gestion intégré (ERP), qui a paralysé les approvisionnements pendant plusieurs semaines.
La situation sociale n'est guère plus reluisante. Selon des représentants syndicaux, une centaine de départs volontaires ont été enregistrés au siège de Villeneuve-sur-Lot en un an. « Les salariés vivent dans une incertitude constante. Beaucoup préfèrent partir plutôt que de subir cette ambiance délétère », explique Pierre Laffore, représentant CFDT, à La Tribune. La crainte d'un éventuel plan social, bien que non confirmé, pèse sur les esprits.
Une concurrence redoutable pour GiFi
GiFi doit également affronter une concurrence accrue, notamment de la part d'Action, le géant néerlandais du discount, qui ne cesse d'élargir son réseau en France avec des prix agressifs. Cette dynamique complique encore les perspectives de redressement pour l'enseigne française.
Par ailleurs, la structure complexe de l'empire Ginestet, où Philippe Ginestet détient en son nom propre plusieurs centaines de magasins et contrôle la chaîne d'approvisionnement, ajoute une couche d'incertitude. Si cette gestion centralisée a longtemps été un atout, elle pourrait désormais freiner une éventuelle reprise par un tiers.
L’accord bancaire et les efforts de Philippe Ginestet suffiront-ils à redresser GiFi ? Entre restructuration financière, gestion sociale délicate et compétition féroce, l'avenir de l'enseigne repose sur un équilibre fragile.
Par ailleurs, la structure complexe de l'empire Ginestet, où Philippe Ginestet détient en son nom propre plusieurs centaines de magasins et contrôle la chaîne d'approvisionnement, ajoute une couche d'incertitude. Si cette gestion centralisée a longtemps été un atout, elle pourrait désormais freiner une éventuelle reprise par un tiers.
L’accord bancaire et les efforts de Philippe Ginestet suffiront-ils à redresser GiFi ? Entre restructuration financière, gestion sociale délicate et compétition féroce, l'avenir de l'enseigne repose sur un équilibre fragile.