Illustration : Optic 2000
En 2013, le marché de l’optique n’a pas été particulièrement florissant en France. D’après l’institut d’études de marché et d’audit marketing GFK, le marché de l’optique a atteint 5,822 milliards d’euros en 2013, ce qui représente un recul de 2,5% sur 2013. Une baisse de 1% avait déjà été enregistrée en 2012.
Présent en France et en Suisse, le groupe Optic 2000 a pourtant enregistré en 2013 une croissance positive, nettement supérieure à celle du marché. Son chiffre d’affaires, qui s’établit à 456 millions d’euros, a progressé de 9,3% par rapport à 2012 (417 millions d’euros). En atteignant 8 millions d’euros, le résultat 2013 confirme ainsi la pertinence du modèle coopératif adopté par le groupe dans les années 60, aujourd’hui confortée par la performance de ses quatre centrales d’achat et de trois marques puissantes : Optic 2000, Lissac et Audio 2000.
Bien que l’année 2013 marque un ralentissement du marché de l’optique par rapport aux années précédentes, le groupe a décidé de poursuivre sa stratégie de maillage du territoire afin d’asseoir sa stratégie de proximité. Le parc total de points de vente comprend aujourd’hui 2213 unités, soit une hausse de 4,19% par rapport à l’année précédente. La seule enseigne Optic 2000 compte à elle seule 1201 points de vente à ce jour. C’est cette densité commerciale qui lui permet, en outre, d’affirmer que plus de 85% des Français se situent à 15 minutes d’un magasin Optic 2000.
Pour appuyer ses engagements, Optic 2000 a amorcé en 2011 une démarche de certification AFNOR, impliquant l’ensemble de ses magasins. La certification de service « Qualité en optique » entend mettre en avant le professionnalisme des opticiens du réseau. A titre d’exemple, un opticien Optic 2000 consacre en moyenne 2h30 à chaque client, du choix de l’équipement jusqu’à l’adaptation. A ce jour, 530 opticiens Optic 2ooo sont certifiés, ce qui représente 62,5% de l’ensemble des certifiés en France.
Mais le groupe poursuit également son offensive commerciale sur internet avec une offre multicanal « Web to Store », invitant les clients à choisir leur modèle de lunettes en ligne avant de se rendre en magasin pour les retirer dans un délai de 24 à 48 heures. Une manière efficace, pour les dirigeants du groupe, d’être présents sur le front du e-commerce tout en préservant la qualité de service revendiquée en magasin (conseils, réglages, SAV et tiers–payant, notamment).
Le tiers-payant, en effet, fait partie intégrante de la stratégie du groupe qui a, depuis plusieurs années, conclu plus de 400 partenariats avec des complémentaires santé afin de permettre aux consommateurs de bénéficier d’une réduction de la participation financière restant à leur charge (voire d’une dispense totale d’avances sur frais grâce au tiers payant).
L’enseigne mise enfin également sur l’innovation, dans un souci de renouvellement permanent de son offre. Il est du reste le premier à avoir conçu des lunettes distributeur à grande échelle, avec les montures en titane et les verres polycarbonates.
Rappelons qu’en 2013, deux tiers des Français portent des lunettes et 35% d’entre eux sont équipés de verres progressifs, ce qui explique une dépense moyenne en optique par habitant de 96,13€ en France. Cette moyenne est la plus forte d’Europe ; le nombre de porteurs de lunettes en France est en effet supérieur à celui des autres pays, de même que le taux de verres progressifs (20% en Allemagne).
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