Une ristourne par TotalEnergies comme en 2022 ?
En 2022, le groupe pétrolier français avait créé la surprise en proposant sa propre version de la ristourne à la pompe. Elle venait s’ajouter à celle de l’exécutif, et lui a coûté environ 600 millions d’euros. Une somme faible par rapport aux plus de 19 milliards d’euros de bénéfice enregistrés sur l’année, record absolu pour l’entreprise.
Or, Patrick Pouyanné a évoqué, dans son entretien avec Les Echos, la possibilité pour TotalEnergies de faire de même en 2023. Rien n’a été définitivement décidé, bien évidemment. Et le PDG du groupe pétrolier a fixé une condition : que le prix du litre de diesel dépasse la barre symbolique des 2 euros. Ce qui n’est pas arrivé en moyenne nationale depuis le début de l’année 2023, malgré la fin de la ristourne gouvernementale le 1er janvier 2023.
Or, Patrick Pouyanné a évoqué, dans son entretien avec Les Echos, la possibilité pour TotalEnergies de faire de même en 2023. Rien n’a été définitivement décidé, bien évidemment. Et le PDG du groupe pétrolier a fixé une condition : que le prix du litre de diesel dépasse la barre symbolique des 2 euros. Ce qui n’est pas arrivé en moyenne nationale depuis le début de l’année 2023, malgré la fin de la ristourne gouvernementale le 1er janvier 2023.
Le gouvernement veut que TotalEnergies maintienne sa promesse
La condition de la mise en place de cette théorique ristourne ne semble pas avoir été totalement bien comprise par l’exécutif. Depuis la publication de l’entretien, plusieurs ministres, dont Bruno Le Maire et Gabriel Attal, ont rappelé à Patrick Pouyanné ses propos. Et ils le poussent pour que la ristourne soit mise en place.
Mais l’entreprise ne semble pas totalement prête à ce faire. Elle a rappelé que rien n’était décidé, et pointé du doigt que la barre des 2 euros le litre n’a pas été franchie. Or, elle pourrait bien ne jamais l’être, le prix du baril de pétrole étant en phase de stabilisation.
Mais l’entreprise ne semble pas totalement prête à ce faire. Elle a rappelé que rien n’était décidé, et pointé du doigt que la barre des 2 euros le litre n’a pas été franchie. Or, elle pourrait bien ne jamais l’être, le prix du baril de pétrole étant en phase de stabilisation.