Le Premier ministre veut impulser une « action globale » contre le chômage « sous tous les angles ». Cette volonté repose sur la réception des ordonnances, qui n'ont pas fait de vagues auprès du grand public. « L'accueil des ordonnances est pour moi la reconnaissance de la qualité de la méthode que nous avons mise en œuvre », indique le locataire de Matignon, qui précise que les objectifs étaient clairs et que « personne n'a été pris par surprise ». De fait, la contestation en septembre est loin d'être globale : la CGT organise une manifestation, La France insoumise une autre. Y aura-t-il conjonction des mouvements ? Rien n'est moins sûr.
Pour Edouard Philippe, cette réforme n'est qu'un début. Même si « les résultats de cette politique ne seront pas immédiats », l'exécutif a bien l'intention de s'attaquer à d'autres chantiers qui risquent eux aussi de s'opposer à la contestation syndicale. « Il est hors de question de renoncer à réformer par crainte de froisser tel ou tel. Nous allons dialoguer avec les partenaires sociaux, avec le même respect et la même écoute que nous l’avons fait tout l’été, et nous allons avancer », assure Edouard Philippe.
Pour transformer en profondeur le marché du travail, il ne faut pas se contenter de ne mettre en œuvre qu'une seule politique, rappelle-t-il. Le Premier ministre entend peser sur le coût du travail, sur l'investissement, sur la formation professionnelle et l'apprentissage, qui seront l'object d'un prochain grand texte. « Là aussi, le calendrier et les objectifs ont été annoncés. Nous n’avançons pas masqués », explique-t-il.
Pour Edouard Philippe, cette réforme n'est qu'un début. Même si « les résultats de cette politique ne seront pas immédiats », l'exécutif a bien l'intention de s'attaquer à d'autres chantiers qui risquent eux aussi de s'opposer à la contestation syndicale. « Il est hors de question de renoncer à réformer par crainte de froisser tel ou tel. Nous allons dialoguer avec les partenaires sociaux, avec le même respect et la même écoute que nous l’avons fait tout l’été, et nous allons avancer », assure Edouard Philippe.
Pour transformer en profondeur le marché du travail, il ne faut pas se contenter de ne mettre en œuvre qu'une seule politique, rappelle-t-il. Le Premier ministre entend peser sur le coût du travail, sur l'investissement, sur la formation professionnelle et l'apprentissage, qui seront l'object d'un prochain grand texte. « Là aussi, le calendrier et les objectifs ont été annoncés. Nous n’avançons pas masqués », explique-t-il.