C'est Gérald Darmanin qui a été chargé de porter la bonne parole gouvernementale ce week-end. Le ministre de l'Action et des Comptes publics a été interrogé à plusieurs reprises sur les prix des carburants, notamment durant le Grand Rendez-Vous d'Europe 1. « Le diesel et les particules fines c'est des milliers de morts par an. Si on ne veut pas être complice d'un scandale sanitaire du même niveau que l'amiante nous devons prendre des mesures radicales », a-t-il expliqué pour expliquer les augmentations sur les prix à la pompe. « Nous ne devons pas défendre le diesel comme jadis dans ma région on a défendu les mines de charbon », a-t-il poursuivi.
La hausse du prix de l'essence depuis le début de l'année est la combinaison de deux facteurs ; d'une part, le cours de l'or noir ne cesse de progresser. Et puis il y a les taxes appliquées par l'État. « Nous augmentons les taxes sur les produits polluants, en l'occurrence le diesel, et sur les produits nocifs, en l'occurrence le tabac », a défendu Gérald Darmanin. Au-delà du seul cas de l'essence, les Français ont l'impression que leur pouvoir d'achat recule. Selon un sondage du Journal du dimanche, 77% des personnes interrogées estiment en effet que leur portefeuille est moins garni depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
Sur la question du pouvoir d'achat, le ministre des Comptes publics se veut cependant optimiste. Plusieurs mesures vont faire sentir leur effet d'ici peu : la suppression d'une partie de la taxe d'habitation, ainsi que la disparition des cotisations salariales. Des choix assumés par le gouvernement, qui veut privilégier le travail. « L'objectif c'est la prochaine génération, ce n'est pas la démagogie de l'instant », a répliqué Gérald Darmanin.
La hausse du prix de l'essence depuis le début de l'année est la combinaison de deux facteurs ; d'une part, le cours de l'or noir ne cesse de progresser. Et puis il y a les taxes appliquées par l'État. « Nous augmentons les taxes sur les produits polluants, en l'occurrence le diesel, et sur les produits nocifs, en l'occurrence le tabac », a défendu Gérald Darmanin. Au-delà du seul cas de l'essence, les Français ont l'impression que leur pouvoir d'achat recule. Selon un sondage du Journal du dimanche, 77% des personnes interrogées estiment en effet que leur portefeuille est moins garni depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
Sur la question du pouvoir d'achat, le ministre des Comptes publics se veut cependant optimiste. Plusieurs mesures vont faire sentir leur effet d'ici peu : la suppression d'une partie de la taxe d'habitation, ainsi que la disparition des cotisations salariales. Des choix assumés par le gouvernement, qui veut privilégier le travail. « L'objectif c'est la prochaine génération, ce n'est pas la démagogie de l'instant », a répliqué Gérald Darmanin.