Forte hausse des indicateurs
Le tableau de bord de l'économie française affiche de plus en plus de signaux verts, même si la prudence est de mise : rien ne dit qu'une deuxième vague de contamination ne viendra pas remettre tous les compteurs à zéro. Malgré tout, il y a de quoi se montrer optimiste au vu de la dernière note de l'Insee sur le climat des affaires et de l'emploi, deux indicateurs en redressement très net, d'après l'institut des statistiques. L'indice synthétique du climat des affaires, qui repose sur les réponses des chefs d'entreprise dans les principaux secteurs d'activité marchands, s'établit à 78 en juin. C'est 18 points de plus par rapport à mai.
La performance de l'indice en juin signe la plus forte remontée mensuelles depuis le lancement de cet indicateur, en 1980. L'indicateur dépasse le plus bas historique de mars 2009, pendant la crise financière ; il était alors de 70. En revanche, on se gardera de tout triomphalisme, sachant que la moyenne de long terme, fixée à 100, est encore très loin. L'Insee explique cette hausse significative de l'indicateur du climat des affaires est la conséquence du regard « plus optimiste » des entreprises sur leurs perspectives d'activité, dans tous les secteurs, sous l'effet du déconfinement.
La performance de l'indice en juin signe la plus forte remontée mensuelles depuis le lancement de cet indicateur, en 1980. L'indicateur dépasse le plus bas historique de mars 2009, pendant la crise financière ; il était alors de 70. En revanche, on se gardera de tout triomphalisme, sachant que la moyenne de long terme, fixée à 100, est encore très loin. L'Insee explique cette hausse significative de l'indicateur du climat des affaires est la conséquence du regard « plus optimiste » des entreprises sur leurs perspectives d'activité, dans tous les secteurs, sous l'effet du déconfinement.
Le retour à la normale n'est pas pour tout de suite
L'institution relève néanmoins que les soldes d'opinion relatifs à l’activité des trois derniers mois restent très bas. Le climat de l'emploi se redresse lui aussi de manière importante entre les mois de mai et de juin : +13 points, avec 66 points. Il s'agit de la plus forte progression mensuelle depuis le début de la série, en 1991. Le rebond avait déjà été très fort en mai.
Mais là encore, il faut garder la tête froide. L'indicateur de l'emploi est toujours très en-deçà du creux de mai 2009, où il s'affichait à 73 points. La moyenne de long terme, à 100, semble toujours hors de portée. Quoi qu'il en soit, ces nouveaux indicateurs montrent une résilience de l'économie qui sera certainement perçue comme une bonne nouvelle par les entreprises et par le gouvernement.
Mais là encore, il faut garder la tête froide. L'indicateur de l'emploi est toujours très en-deçà du creux de mai 2009, où il s'affichait à 73 points. La moyenne de long terme, à 100, semble toujours hors de portée. Quoi qu'il en soit, ces nouveaux indicateurs montrent une résilience de l'économie qui sera certainement perçue comme une bonne nouvelle par les entreprises et par le gouvernement.