77% des 500 entreprises interrogées assurent que la réduction des coûts est la priorité numéro un. Ce chiffre varie en fonction des secteurs : dans celui des télécommunications, où Free a bousculé le paysage avec ses offres low cost, il atteint ainsi 91%. Les équipements électriques et électroniques suivent à 90%, puis la construction et l'automobile (86%).
En cause : un environnement économique incertain, dont la perception a augmenté de 4% par-rapport à l'an dernier. Les secteurs les moins sensibles à la réduction des coûts sont ceux qui prêtent moins le flanc à l'économie réelle, comme l'énergie ou la gestion des déchets (63%). Il est vrai que les donneurs d'ordre sont souvent publics ou parapublics.
Plus réjouissant, suivant la tendance de 2013, l'intérêt pour les achats dans les pays à bas coût est en baisse. Pour 57% des services d'achats (+2% par-rapport à l'an dernier), il ne s'agit pas d'un objectif intéressant au vu des problèmes de qualité ou de la sécurité.