En 2016, cette réunion avait été particulièrement houleuse. L’État, premier actionnaire de Renault, s’était opposé à la rémunération de 7,2 millions d’euros pour Carlos Ghosn, mais le conseil d’administration était passé outre. C’est la raison qui a poussé le gouvernement à voter la loi Sapin sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique.
Le texte donne plus de pouvoir aux actionnaires, dont l’avis, actuellement consultatif, ne pourra pas être retoqué par le conseil d’administration. Mais pas avant 2018 : en 2017, ils ne pourront que rejeter le calcul de la rémunération. C’est en 2018 que leur vote sur le montant proposé prendra tout son poids. L’année prochaine donc, il faut s’attendre à une nouvelle polémique qui, comme on l’a vu, pourrait tomber au plus mal.
Carlos Ghosn, qui est également PDG de Nissan et de Mitsubishi, a commencé à préparer le terrain. Dans une interview pour Reuters, il explique en effet que la rémunération des grands patrons répond à une « logique d'entreprise liée à la compétition mondiale ». Un argument déjà entendu l’an dernier, et qui risque d’avoir une fois encore du mal à passer.
Le texte donne plus de pouvoir aux actionnaires, dont l’avis, actuellement consultatif, ne pourra pas être retoqué par le conseil d’administration. Mais pas avant 2018 : en 2017, ils ne pourront que rejeter le calcul de la rémunération. C’est en 2018 que leur vote sur le montant proposé prendra tout son poids. L’année prochaine donc, il faut s’attendre à une nouvelle polémique qui, comme on l’a vu, pourrait tomber au plus mal.
Carlos Ghosn, qui est également PDG de Nissan et de Mitsubishi, a commencé à préparer le terrain. Dans une interview pour Reuters, il explique en effet que la rémunération des grands patrons répond à une « logique d'entreprise liée à la compétition mondiale ». Un argument déjà entendu l’an dernier, et qui risque d’avoir une fois encore du mal à passer.