cc/flickr/JrGMontero
L’Argentine avait réalisé cette expropriation au moment même où le gaz de schiste voyait son attrait et son exploitation augmenter de manière exponentielle. Or, le gisement de Vaca Muerta qui se situe sur le territoire argentin est considéré parmi les plus importants du monde. Repsol avait donc dû abandonner une véritable mine d’or noir à la suite de cette décision gouvernementale forcée.
Devant les tribunaux, Repsol demandait près de 10,5 milliards de dollars de dédommagement pour l’expropriation de ses gisements et les dommages causés par celle-ci. Au bout de deux ans de batailles juridiques, la compagnie espagnole et l’Etat argentin ont trouvé un accord.
L’Argentine versera 5 milliards de dollars, soit la moitié de ce que demandait Repsol, à la compagnie pétrolière espagnole sous la forme d’obligations que Repsol pourra vendre à tout moment pour récupérer son argent.
L’accord amiable devrait être bénéfique pour les deux parties : Repsol est sortie « financièrement plus forte » selon son PDG Antonio Brufau qui se dit content de l’accord ; de son côté, l’Argentine va enfin pouvoir attirer des investisseurs étrangers sur ses gisements.
Les compagnies pétrolières internationales étaient en effet réticentes à investir en Argentine à cause des risques liés à cette affaire. Elle ne pouvaient pas être certaines qu’un tribunal ne tranche en faveur de Repsol lui rendant ses droits sur les gisements argentins et réduisant à néant tout investissement ou projet tiers. Ce risque écarté, les gisements argentins, surtout ceux de gaz de schiste, devraient rapidement attirer les géants du secteur.
Devant les tribunaux, Repsol demandait près de 10,5 milliards de dollars de dédommagement pour l’expropriation de ses gisements et les dommages causés par celle-ci. Au bout de deux ans de batailles juridiques, la compagnie espagnole et l’Etat argentin ont trouvé un accord.
L’Argentine versera 5 milliards de dollars, soit la moitié de ce que demandait Repsol, à la compagnie pétrolière espagnole sous la forme d’obligations que Repsol pourra vendre à tout moment pour récupérer son argent.
L’accord amiable devrait être bénéfique pour les deux parties : Repsol est sortie « financièrement plus forte » selon son PDG Antonio Brufau qui se dit content de l’accord ; de son côté, l’Argentine va enfin pouvoir attirer des investisseurs étrangers sur ses gisements.
Les compagnies pétrolières internationales étaient en effet réticentes à investir en Argentine à cause des risques liés à cette affaire. Elle ne pouvaient pas être certaines qu’un tribunal ne tranche en faveur de Repsol lui rendant ses droits sur les gisements argentins et réduisant à néant tout investissement ou projet tiers. Ce risque écarté, les gisements argentins, surtout ceux de gaz de schiste, devraient rapidement attirer les géants du secteur.