Une restructuration lourde pour Alstom
Alstom a annoncé un plan de réduction des coûts, une démarche incontournable face à ses défis du moment. La mesure la plus significative concerne la suppression de 1.500 postes, soit environ 10% des effectifs dans les domaines commerciaux et administratifs. Cette décision intervient dans un contexte où le groupe s'efforce de réduire sa dette, il vise une diminution de 2 milliards d'euros d'ici mars 2025. Le plan prévoit également des cessions d'actifs, estimées entre 500 millions et 1 milliard d'euros, et envisage une possible augmentation de capital, dépendant des conditions du marché.
La situation d'Alstom est devenue particulièrement précaire après l'annonce, le 4 octobre, d'une consommation excessive de trésorerie, une révélation qui a entraîné une chute importante de son action. Le flux de trésorerie libre du groupe a subi une baisse drastique, atteignant -1,1 milliard d'euros lors du premier semestre de l'exercice fiscal 2023/2024.
La situation d'Alstom est devenue particulièrement précaire après l'annonce, le 4 octobre, d'une consommation excessive de trésorerie, une révélation qui a entraîné une chute importante de son action. Le flux de trésorerie libre du groupe a subi une baisse drastique, atteignant -1,1 milliard d'euros lors du premier semestre de l'exercice fiscal 2023/2024.
Crise et conséquences boursières
Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom, a souligné la nécessité d'un changement radical, malgré une demande soutenue sur le marché. Il a identifié comme causes principales de cette situation la faible performance commerciale et des retards dans des projets majeurs, tels que le programme Aventra au Royaume-Uni. Dans un effort de redressement, Alstom envisage également d'améliorer sa performance opérationnelle, notamment en réduisant les délais de livraison. Le groupe vise à se concentrer sur des commandes de meilleure qualité, offrant des marges potentiellement plus élevées. Par ailleurs, une restructuration en haut lieu est prévue, avec la séparation des rôles de président du conseil d'administration et de directeur général à partir de juillet 2024.
Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran, est pressenti pour prendre la présidence du conseil d'administration. Sur une note plus positive, Alstom a enregistré une légère hausse de son chiffre d'affaires et un résultat net part du groupe légèrement positif, marquant une amélioration par rapport à l'année précédente.
Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran, est pressenti pour prendre la présidence du conseil d'administration. Sur une note plus positive, Alstom a enregistré une légère hausse de son chiffre d'affaires et un résultat net part du groupe légèrement positif, marquant une amélioration par rapport à l'année précédente.