Depuis 2008, les délais de paiement sont de 60 jours après la date d'émission de la nature, ou de 45 jours fin de mois. Mais les entreprises sont encore loin de toutes jouer le jeu avec leurs sous-traitants. Et cette inertie est particulièrement dangereuse pour la trésorerie des petites et moyennes entreprises, qui accuse un trou de 16 milliards d'euros par an à cause des retards de paiement !
Pour les entreprises de taille intermédiaire, le trou n'est « que » de 4 milliards, mais tout de même : personne n'aime attendre un règlement. Et pourtant, les grandes entreprises, qui sont en majorité responsables de cet état de fait, ne font pas grand chose pour améliorer la situation. Pire encore, dénonce l'Observatoire des délais de paiement, certains de ces mauvais payeurs intègrent les retards dans leur comptabilité : ils servent de variable d'ajustement…
L'État n'est malheureusement pas en reste dans ce domaine. Les régions et le secteur hospitalier sont loin de montrer le bon exemple. La loi sur la transparence de la vie économique (la loi Sapin 2) va renforcer les contrôles de la DGCCRF, qui vont s'élargir aux sociétés publiques.
Pour les entreprises de taille intermédiaire, le trou n'est « que » de 4 milliards, mais tout de même : personne n'aime attendre un règlement. Et pourtant, les grandes entreprises, qui sont en majorité responsables de cet état de fait, ne font pas grand chose pour améliorer la situation. Pire encore, dénonce l'Observatoire des délais de paiement, certains de ces mauvais payeurs intègrent les retards dans leur comptabilité : ils servent de variable d'ajustement…
L'État n'est malheureusement pas en reste dans ce domaine. Les régions et le secteur hospitalier sont loin de montrer le bon exemple. La loi sur la transparence de la vie économique (la loi Sapin 2) va renforcer les contrôles de la DGCCRF, qui vont s'élargir aux sociétés publiques.