Une année difficile pour le groupe
Le conseil d'administration du groupe informatique français Atos a validé mercredi 20 octobre le remplacement d'Élie Girard par Rodolphe Belmer, jusque-là directeur général d'Eutelsat. Celui-ci prendra son nouveau poste à la fin de l’année 2021. Un fort mécontentement se faisait sentir depuis des mois chez ses investisseurs. Après une chute de plus de 40% de la valorisation boursière, Atos avait été sorti du CAC 40 en septembre.
Le 1er avril, Atos avertissait les marchés financiers de réserves émises par les commissaires aux comptes, en raison d’erreurs de comptabilité au sein de deux entités légales aux États-Unis. L'image d'Atos en sortira profondément ternie. D’ailleurs, les actionnaires ont refusé d'approuver les comptes consolidés lors de l'assemblée générale annuelle. En juillet, Atos a prévenu qu’il avait renoncé à connaître de la croissance en 2021 alors qu’il y croyait encore trois mois plus tôt.
Le 1er avril, Atos avertissait les marchés financiers de réserves émises par les commissaires aux comptes, en raison d’erreurs de comptabilité au sein de deux entités légales aux États-Unis. L'image d'Atos en sortira profondément ternie. D’ailleurs, les actionnaires ont refusé d'approuver les comptes consolidés lors de l'assemblée générale annuelle. En juillet, Atos a prévenu qu’il avait renoncé à connaître de la croissance en 2021 alors qu’il y croyait encore trois mois plus tôt.
Accélérer le renouveau d'une entreprise qui se transforme
Quels sont les enjeux de l'arrivée de Rodolphe Belmer à la tête d'Atos ? L’ancien dirigeant de Canal+, entre 2012 et 2015, qui était depuis 2016 à la tête d’Eutelstat, aura la charge d'accélérer le renouveau d'un groupe en pleine transformation. Les activités historiques du groupe pourraient être externalisées ou confiées à des partenaires, tandis que celles qui connaissent de la croissance comme le cloud, la cybersécurité, le digital ou encore la décarbonation deviendront les priorités.
Quant au profil de Belmer, « il a une longue expérience de dirigeant et a fait preuve de vision stratégique et de capacité d’exécution dans la transformation d’une entreprise », relève Bertrand Meunier, président du conseil d’administration d’Atos depuis deux ans. Il espère que le nouveau dirigeant pourra accélérer la mutation du groupe et « apporter un nouveau souffle à Atos ».
Quant au profil de Belmer, « il a une longue expérience de dirigeant et a fait preuve de vision stratégique et de capacité d’exécution dans la transformation d’une entreprise », relève Bertrand Meunier, président du conseil d’administration d’Atos depuis deux ans. Il espère que le nouveau dirigeant pourra accélérer la mutation du groupe et « apporter un nouveau souffle à Atos ».