Salaires : en 2021, comme en 2020, la tendance est à la stagnation
Selon l’étude Rémunérations individuelles 2021 que le cabinet Deloitte a publiée le 31 août 2021, les salariés ne devraient pas connaître une évolution majeure sur leur fiche de paie. La situation serait même pire qu’en 2020 : « l'effet du Covid se fait pleinement ressentir sur cette année 2021, avec des gels salariaux plus importants qu'en 2020 », estime Deloitte.
L’an dernier, seulement 25% des salariés ont connu une hausse de salaire de plus de 2% par rapport à 2019, alors que cette année-là les hausses avaient été importantes, portées par une bonne santé économique de la France, à 2,4% pour les non-cadres en moyenne et 2,8% pour les cadres. En 2020, au contraire, 45% des salariés n’ont pas vu leur rémunération augmenter, et 30% l’augmentation a été minime, inférieure à 2%.
L’an dernier, seulement 25% des salariés ont connu une hausse de salaire de plus de 2% par rapport à 2019, alors que cette année-là les hausses avaient été importantes, portées par une bonne santé économique de la France, à 2,4% pour les non-cadres en moyenne et 2,8% pour les cadres. En 2020, au contraire, 45% des salariés n’ont pas vu leur rémunération augmenter, et 30% l’augmentation a été minime, inférieure à 2%.
Le retour des augmentations en 2022
Pour 2021, selon l’étude du cabinet Deloitte, les entreprises devraient encore jouer la carte de la modération : le budget pour les augmentations n’aura été que de 0,6% en moyenne, soit près de six fois moins qu’en 2019. « Dans un contexte d'adaptation du monde du travail, les politiques salariales pratiquées par les entreprises en 2021 reflètent les tensions observées lors de la crise sanitaire de 2020 ».
Les augmentations de salaire pourraient être à nouveau d’actualité en 2022, estime le cabinet Deloitte, si la situation économique ne se dégrade pas. Mais elles resteront inférieures aux niveaux de 2019, Deloitte anticipant un budget moyen de 1,8% pour les revalorisations salariales, cadres et non-cadres confondus.
Les augmentations de salaire pourraient être à nouveau d’actualité en 2022, estime le cabinet Deloitte, si la situation économique ne se dégrade pas. Mais elles resteront inférieures aux niveaux de 2019, Deloitte anticipant un budget moyen de 1,8% pour les revalorisations salariales, cadres et non-cadres confondus.