Perte du contrat d'Orange
La plus anciennes coopérative de France, Scopelec, est née en 1973 et travaille pour le compte de l'opérateur historique depuis. En décembre dernier, l'entreprise perdait son principal contrat avec Orange, qui représentait 150 millions d'euros par an, soit 40% de son chiffre annuel (environ 475 millions d'euros en 2021). C'est un sérieux coup dur qui va aboutir à la perte de centaines d'emplois.
L'entreprise spécialisée dans la pose de fibre optique et dans l'entretien du réseau cuivre a annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi qui devrait se concrétiser par la suppression de 500 à 550 postes. C'est moins que la perte de 800 emplois qui avait été évoquée dans un premier temps. Le communiqué de la coopérative confirme les difficultés à venir.
L'entreprise spécialisée dans la pose de fibre optique et dans l'entretien du réseau cuivre a annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi qui devrait se concrétiser par la suppression de 500 à 550 postes. C'est moins que la perte de 800 emplois qui avait été évoquée dans un premier temps. Le communiqué de la coopérative confirme les difficultés à venir.
Restructuration sociale
« En conséquence de la perte des marchés Orange, l’entreprise va devoir malgré tout procéder au licenciement de plusieurs centaines de ses salariés », explique le groupe qui « cherchera à mettre en place une restructuration sociale respectant au mieux ses engagements sociétaux dans le cadre de la procédure de sauvegarde ».
Scopelec a également laissé partir mille de ses salariés depuis la fin de l'année dernière, que ce soit des départs volontaires ou des reclassements (700 dans ce dernier cas). Les effectifs de Scopelec se montent à 3.600 salariés. Ils possèdent 74,8% du capital de l'entreprise. Les postes menacés sont basés en Normandie, en Nouvelle-Aquitaine, en Charente, en Occitanie ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes.
Scopelec a également laissé partir mille de ses salariés depuis la fin de l'année dernière, que ce soit des départs volontaires ou des reclassements (700 dans ce dernier cas). Les effectifs de Scopelec se montent à 3.600 salariés. Ils possèdent 74,8% du capital de l'entreprise. Les postes menacés sont basés en Normandie, en Nouvelle-Aquitaine, en Charente, en Occitanie ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes.