En 2017, les ¾ des sociétés cotées européennes ont publié des résultats positifs ou neutres
D’après les calculs des analystes de VEGA IM, 41 % des entreprises faisant partie de l’indice européen STOXX 600 (soit 600 entreprises issues de 17 pays européens) ont publié des bénéfices par action (BPA) supérieurs au consensus des analystes, tandis que 35 % ont publié des BPA « en ligne » avec ce qui était attendu. Concernant les ventes, les chiffres sont un peu moins bons : seuls 20 % des chiffres publiés sont supérieurs aux attentes, en même temps 58 % sont « en ligne ». Les déceptions ont donc été minoritaires.
La mauvaise surprise sur ces résultats de fin 2017 est venue des perspectives annoncées par les managements pour 2018. Ainsi, 19 % des sociétés annoncent des perspectives plus solides alors que 30 % ont communiqué des perspectives plus faibles. « Le ratio bonnes surprises/mauvaises surprises s’est dégradé par rapport aux deux trimestres précédents », concluent les analystes de VEGA IM.
La mauvaise surprise sur ces résultats de fin 2017 est venue des perspectives annoncées par les managements pour 2018. Ainsi, 19 % des sociétés annoncent des perspectives plus solides alors que 30 % ont communiqué des perspectives plus faibles. « Le ratio bonnes surprises/mauvaises surprises s’est dégradé par rapport aux deux trimestres précédents », concluent les analystes de VEGA IM.
Les banques ont terminé l’année 2017 en beauté, les acteurs de l’immobilier et les télécoms enregistrent des pertes
Selon les analystes de VEGA IM, ces perspectives dégradées sont dues en partie à un taux de change défavorable (renforcement de l’euro), mais plus encore à une capacité réduite des entreprises à augmenter leurs prix et une hausse des prix des matières premières. La baisse du taux d’imposition à 25 % aux États-Unis devrait, quant à lui, permettre à certaines sociétés (Legrand, Siemens…) d’améliorer leurs résultats.
La performance des titres en 2017 a été impactée par les anticipations de hausses de taux d’intérêt. Le secteur financier est celui qui en a le plus profité : les titres des banques ont progressé de 14 % en moyenne, grâce par ailleurs à des profits opérationnels en hausse et des coûts stables. Inversement, les secteurs pénalisés par une hausse des taux comme les utilities, l’immobilier ou les télécoms ont eu des parcours heurtés, perdant entre 4 % et 5 % depuis début 2017.
La performance des titres en 2017 a été impactée par les anticipations de hausses de taux d’intérêt. Le secteur financier est celui qui en a le plus profité : les titres des banques ont progressé de 14 % en moyenne, grâce par ailleurs à des profits opérationnels en hausse et des coûts stables. Inversement, les secteurs pénalisés par une hausse des taux comme les utilities, l’immobilier ou les télécoms ont eu des parcours heurtés, perdant entre 4 % et 5 % depuis début 2017.