Des voitures électriques très accessibles en Europe
Le prix de la T03 n'est pas encore fixé, mais elle pourrait devenir rapidement la voiture électrique la plus abordable du marché européen. « La T03 est plus petite que la Citroën ë-C3 que nous vendrons à partir de 19.900 euros l'année prochaine. C'est une citadine de segment A, ce qui peut vous donner la direction que prendront ses tarifs », a indiqué Carlos Tavares, directeur général de Stellantis.
En plus de la T03, Leapmotor International proposera en Europe un grand SUV familial de segment D, le C10, disponible dans 200 points de vente d'ici la fin de l'année, dont un tiers seront des concessions Stellantis & You.
Depuis longtemps, Carlos Tavares souligne la menace que représentent les constructeurs chinois pour justifier les efforts de réduction des coûts. Avec Leapmotor, il introduit un partenaire chinois sur le marché européen. Cependant, il assure que cette collaboration n'est ni une menace ni une intrusion. « Les constructeurs chinois auront grignoté 10 % de parts de marché en Europe d'ici à la fin de l'année, avec ou sans moi », a-t-il affirmé. Plutôt que de subir cette vague, il préfère en tirer profit. Tavares souligne qu'il n'a « pas l'intention d'abandonner la fourchette de prix des 20.000 euros à [ses] concurrents chinois ».
En plus de la T03, Leapmotor International proposera en Europe un grand SUV familial de segment D, le C10, disponible dans 200 points de vente d'ici la fin de l'année, dont un tiers seront des concessions Stellantis & You.
Depuis longtemps, Carlos Tavares souligne la menace que représentent les constructeurs chinois pour justifier les efforts de réduction des coûts. Avec Leapmotor, il introduit un partenaire chinois sur le marché européen. Cependant, il assure que cette collaboration n'est ni une menace ni une intrusion. « Les constructeurs chinois auront grignoté 10 % de parts de marché en Europe d'ici à la fin de l'année, avec ou sans moi », a-t-il affirmé. Plutôt que de subir cette vague, il préfère en tirer profit. Tavares souligne qu'il n'a « pas l'intention d'abandonner la fourchette de prix des 20.000 euros à [ses] concurrents chinois ».
Stellantis sur tous les fronts
En octobre dernier, Stellantis a investi 1,5 milliard d'euros pour acquérir 21 % du capital de Leapmotor. Toutefois, le constructeur détient 51 % de Leapmotor International, la coentreprise responsable de l'exportation des voitures du constructeur chinois spécialisé dans les véhicules électriques. Stellantis met à disposition de Leapmotor son réseau de distribution et de réparation, ainsi que ses usines. Selon Carlos Tavares, « chaque voiture vendue par la coentreprise viendra abonder notre compte de résultat ».
Leapmotor, qui a vendu 144.000 unités en Chine l'année dernière et dispose d'une capacité de production de 800.000 voitures, dépasse déjà la production de Stellantis en France. Les deux partenaires envisagent également de commercialiser des modèles en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique du Nord à partir du quatrième trimestre 2024, marchés également convoités par d'autres constructeurs chinois comme BYD.
Cependant, les États-Unis restent absents des plans de conquête de Leapmotor et Stellantis en raison des barrières protectionnistes. La Maison-Blanche a exprimé son intention de quadrupler les droits de douane sur les voitures chinoises. « Nous observons et étudions ce que le gouvernement américain est prêt à accepter ou non [en matière de voitures chinoises], et ce n'est pas encore tout à fait clair », a commenté Carlos Tavares.
En Europe, une enquête sur les aides d'État accordées à l'industrie automobile chinoise pourrait aboutir à une augmentation des taxes à l'importation. Pour Carlos Tavares, le marché mondial se fragmente en une série de marchés protégés par des barrières douanières. « La bonne nouvelle, c'est que nous avons des usines dans chacune de ces bulles », se réjouit-il. Pour pénétrer ces marchés, Stellantis envisage de fabriquer des T03 ou des C10 dans ses usines, notamment européennes.
Leapmotor, qui a vendu 144.000 unités en Chine l'année dernière et dispose d'une capacité de production de 800.000 voitures, dépasse déjà la production de Stellantis en France. Les deux partenaires envisagent également de commercialiser des modèles en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique du Nord à partir du quatrième trimestre 2024, marchés également convoités par d'autres constructeurs chinois comme BYD.
Cependant, les États-Unis restent absents des plans de conquête de Leapmotor et Stellantis en raison des barrières protectionnistes. La Maison-Blanche a exprimé son intention de quadrupler les droits de douane sur les voitures chinoises. « Nous observons et étudions ce que le gouvernement américain est prêt à accepter ou non [en matière de voitures chinoises], et ce n'est pas encore tout à fait clair », a commenté Carlos Tavares.
En Europe, une enquête sur les aides d'État accordées à l'industrie automobile chinoise pourrait aboutir à une augmentation des taxes à l'importation. Pour Carlos Tavares, le marché mondial se fragmente en une série de marchés protégés par des barrières douanières. « La bonne nouvelle, c'est que nous avons des usines dans chacune de ces bulles », se réjouit-il. Pour pénétrer ces marchés, Stellantis envisage de fabriquer des T03 ou des C10 dans ses usines, notamment européennes.