Le groupe GPG, qui a créé l'enseigne Gifi, a repris la marque Tati en 2017, avec l'ambition de relancer les magasins au vichy rose. Malgré des investissements de l'ordre de 150 millions d'euros en deux ans, rien n'y a fait, les résultats n'ont pas été au rendez-vous des attentes de Philippe Ginestet, le président de GPG. L'an dernier, l'entité Tati a perdu 28 millions d'euros, tandis que Gifi affichait un chiffre d'affaires en croissance de 4,9%, à 1,4 milliard d'euros durant l'exercice qui s'est achevé le 30 septembre dernier. Par conséquent, le dirigeant a annoncé un plan de restructuration.
Sur les 109 magasins Tati qui quadrillent la France, 13 vont fermer leurs portes car ils affichent des « pertes durables ». 49 vont changer d'enseigne et deviendront des magasins Gifi. La bascule se déroulera jusqu'en 2020, où il ne restera finalement plus qu'un seul magasin Tati en France, celui « historique » de Barbès, en plein cœur du Paris populaire. La fermeture des 13 magasins va occasionner des pertes d'emploi. Un plan de sauvegarde (PSE) va concerner 189 salariés à qui des mesures de reclassement seront proposées, assure la direction.
Philippe Ginestet évoque la nécessité de s'adapter afin de « repenser l'organisation globale du réseau » du groupe PGP, qui compte un total de 845 magasins. L'entreprise emploie 9 500 salariés, contre 1 428 personnes chez Tati. Avant d'être vendue à GPG, l'enseigne connue de tous était la propriété du groupe Eram depuis 2004.
Sur les 109 magasins Tati qui quadrillent la France, 13 vont fermer leurs portes car ils affichent des « pertes durables ». 49 vont changer d'enseigne et deviendront des magasins Gifi. La bascule se déroulera jusqu'en 2020, où il ne restera finalement plus qu'un seul magasin Tati en France, celui « historique » de Barbès, en plein cœur du Paris populaire. La fermeture des 13 magasins va occasionner des pertes d'emploi. Un plan de sauvegarde (PSE) va concerner 189 salariés à qui des mesures de reclassement seront proposées, assure la direction.
Philippe Ginestet évoque la nécessité de s'adapter afin de « repenser l'organisation globale du réseau » du groupe PGP, qui compte un total de 845 magasins. L'entreprise emploie 9 500 salariés, contre 1 428 personnes chez Tati. Avant d'être vendue à GPG, l'enseigne connue de tous était la propriété du groupe Eram depuis 2004.