Durant son discours de politique générale, Edouard Philippe avait annoncé que ces deux mesures allaient devoir attendre que les finances publiques se portent mieux. L’exécutif des débat en effet avec un dérapage budgétaire de 8 milliards d’euros légués par l’ancien gouvernement, ce qui entraîne par ailleurs un déficit publics au-delà des 3% de Bruxelles. Le Premier ministre a préféré repousser ces deux réformes phare du candidat Macron.
Mais le locataire de l’Élysée n’a pas voulu en rester là. C’est pourquoi ces deux réformes seront bel et bien mises en œuvre et ce, dès 2018. La suppression de la taxe d’habitation concernera à terme 80% des ménages, tandis que l’ISF ne portera plus que sur les biens. Immobiliers. L’objectif est de provoquer un « choc de confiance » à même d’accompagner et d’amplifier la croissance. Et par là même, d’améliorer les rentrées fiscales de l’État.
Reste qu’il faudra trouver de nouvelles économies pour financer ces deux mesures estimées à 12 milliards d’euros. Le budget 2018 risque donc d’être ardu à boucler car pour rentrer dans les clous de l’UE, le gouvernement devait déjà trouver 5 milliards d’euros. La trajectoire financière qui sera impulsée par le projet de budget permettra à la France de « respecter le critère des 3% en 2017 et 2018 », assure Matignon. Qui n’indique pas le pourcentage du déficit que Paris souhaite atteindre.
Mais le locataire de l’Élysée n’a pas voulu en rester là. C’est pourquoi ces deux réformes seront bel et bien mises en œuvre et ce, dès 2018. La suppression de la taxe d’habitation concernera à terme 80% des ménages, tandis que l’ISF ne portera plus que sur les biens. Immobiliers. L’objectif est de provoquer un « choc de confiance » à même d’accompagner et d’amplifier la croissance. Et par là même, d’améliorer les rentrées fiscales de l’État.
Reste qu’il faudra trouver de nouvelles économies pour financer ces deux mesures estimées à 12 milliards d’euros. Le budget 2018 risque donc d’être ardu à boucler car pour rentrer dans les clous de l’UE, le gouvernement devait déjà trouver 5 milliards d’euros. La trajectoire financière qui sera impulsée par le projet de budget permettra à la France de « respecter le critère des 3% en 2017 et 2018 », assure Matignon. Qui n’indique pas le pourcentage du déficit que Paris souhaite atteindre.