TotalEnergies : diversification et cotation américaine
TotalEnergies, l’un des leaders mondiaux de l’énergie, a présenté ce mercredi 2 octobre sa stratégie à ses investisseurs réunis à New York. Ce rendez-vous annuel est une occasion cruciale pour le PDG, Patrick Pouyanné, de dévoiler les projets du groupe, dans un contexte où les prix de l’énergie sont en baisse et où la diversification devient un impératif pour l’avenir. Parmi les sujets brûlants, la potentielle cotation de l’entreprise à Wall Street, en plus de sa présence actuelle sur le CAC 40 à Paris.
Le projet de cotation à New York a été évoqué pour la première fois au printemps, provoquant des réactions contrastées, notamment en France. En avril, lors d’un entretien avec Bloomberg, Patrick Pouyanné a fait allusion à cette possibilité, suscitant l’inquiétude au plus haut niveau de l’État français. Emmanuel Macron lui-même a demandé des clarifications. Le PDG a finalement précisé qu’il s’agissait d’une « erreur de traduction » et qu’il n’était pas question de transférer la cotation principale aux États-Unis, mais plutôt de transformer les actions déjà cotées sur le marché américain en actions classiques.
Cette démarche n’est pas anodine : près de la moitié de l’actionnariat de TotalEnergies est désormais constitué d’investisseurs nord-américains, attirés par les perspectives dans les énergies fossiles. En effet, les investisseurs américains semblent plus enclins que les Européens à soutenir ce type de projets, alors que l’Union européenne renforce sa réglementation pour orienter les financements vers la transition énergétique. Cependant, le conseil d’administration de TotalEnergies n’a pas encore donné son feu vert à cette initiative, un point qui sera certainement discuté lors de la présentation.
Le projet de cotation à New York a été évoqué pour la première fois au printemps, provoquant des réactions contrastées, notamment en France. En avril, lors d’un entretien avec Bloomberg, Patrick Pouyanné a fait allusion à cette possibilité, suscitant l’inquiétude au plus haut niveau de l’État français. Emmanuel Macron lui-même a demandé des clarifications. Le PDG a finalement précisé qu’il s’agissait d’une « erreur de traduction » et qu’il n’était pas question de transférer la cotation principale aux États-Unis, mais plutôt de transformer les actions déjà cotées sur le marché américain en actions classiques.
Cette démarche n’est pas anodine : près de la moitié de l’actionnariat de TotalEnergies est désormais constitué d’investisseurs nord-américains, attirés par les perspectives dans les énergies fossiles. En effet, les investisseurs américains semblent plus enclins que les Européens à soutenir ce type de projets, alors que l’Union européenne renforce sa réglementation pour orienter les financements vers la transition énergétique. Cependant, le conseil d’administration de TotalEnergies n’a pas encore donné son feu vert à cette initiative, un point qui sera certainement discuté lors de la présentation.
Transition énergétique et défis économiques
Outre la question de la cotation, Patrick Pouyanné abordera la stratégie de diversification de TotalEnergies. Si le groupe reste ancré dans l’exploitation des hydrocarbures, comme en témoigne le lancement récent d’un projet pétrolier au Suriname estimé à plus de 10 milliards de dollars, il cherche également à se positionner sur des énergies alternatives. Le gaz naturel, considéré comme une option moins polluante que le charbon, et les énergies renouvelables, comme l’électricité verte, sont au cœur des priorités de l’entreprise. Des contrats à long terme, notamment en Asie, doivent permettre de sécuriser les ventes de gaz liquéfié et d’électricité, minimisant ainsi l’exposition aux fluctuations des prix.
Cependant, la conjoncture actuelle est moins favorable. Les prix de l’électricité, du gaz et du pétrole sont en baisse, et des incertitudes planent quant à la demande mondiale, en particulier en Chine. Dans ce contexte, les investisseurs seront attentifs à la manière dont TotalEnergies compte ajuster ses dépenses et ses distributions aux actionnaires, tout en continuant à investir dans les énergies renouvelables.
Enfin, après deux années de profits records dus à la crise énergétique mondiale, l’année 2024 pourrait marquer un retour à la normale pour les bénéfices de TotalEnergies. Le défi pour le groupe sera de prouver qu’il peut continuer à croître tout en s’adaptant à un environnement économique et énergétique en constante évolution.
Cependant, la conjoncture actuelle est moins favorable. Les prix de l’électricité, du gaz et du pétrole sont en baisse, et des incertitudes planent quant à la demande mondiale, en particulier en Chine. Dans ce contexte, les investisseurs seront attentifs à la manière dont TotalEnergies compte ajuster ses dépenses et ses distributions aux actionnaires, tout en continuant à investir dans les énergies renouvelables.
Enfin, après deux années de profits records dus à la crise énergétique mondiale, l’année 2024 pourrait marquer un retour à la normale pour les bénéfices de TotalEnergies. Le défi pour le groupe sera de prouver qu’il peut continuer à croître tout en s’adaptant à un environnement économique et énergétique en constante évolution.