Mesures de sécurité sanitaire
La direction de Toyota Motor Facturing France a décidé de reprendre l'activité au sein de l'usine d'Onnaing, près de Valenciennes. Dans un courrier aux salariés, Luciano Biondo, le président du site, a confirmé le redémarrage de la production en deux équipes « de façon progressive » à compter du 21 avril. Cette reprise progressive découle des mesures sanitaires mises en place : deux équipes de jour et de nuit de 1.000 personnes chacune qui ne se croiseront pas, des masques de protection, et des visières pour les 70 postes où la distance de sécurité d'un mètre ne peut être respectée. Ces mesures doivent permettre de « nous remettre en ordre de marche avec nos trois équipes le plus rapidement possible », indique le dirigeant.
L'objectif de cette reprise partielle est de produire 35.000 Yaris de la génération actuelle. Ces véhicules ont été commandés par des clients qui « attendent leur livraison dans les prochaines semaines ». Durant la première semaine d'activité, ce sont 1.500 unités qui sortiront des lignes de production, soit le volume habituel d'une seule journée en temps normal.
L'objectif de cette reprise partielle est de produire 35.000 Yaris de la génération actuelle. Ces véhicules ont été commandés par des clients qui « attendent leur livraison dans les prochaines semaines ». Durant la première semaine d'activité, ce sont 1.500 unités qui sortiront des lignes de production, soit le volume habituel d'une seule journée en temps normal.
35.000 voitures à produire
L'usine de Valenciennes est à l'arrêt depuis le 18 mars et la mise en place des mesures nationales de confinement. Depuis, la quasi-totalité des salariés de Toyota est au chômage partiel. La ligne de production est la seule du groupe japonais en France, elle produit la Yaris qui est le véhicule Toyota le plus populaire en Europe. Cette reprise est vivement dénoncé par la CGT, qui estime qu'il s'agit d'un « coup de couteau dans le dos de tous les soignants », et par FO : l'organisation syndicale s'interroge sur les garanties apportées par les mesures d'hygiène.
Cette reprise progressive sera aussi surveillée de près par l'ensemble de l'industrie automobile. Le secteur est parmi les plus touchés économiquement par l'épidémie de coronavirus et la relance de la production, avec l'aide des pouvoirs publics, est considérée comme une « urgence vitale » par les constructeurs et les sous-traitants.
Cette reprise progressive sera aussi surveillée de près par l'ensemble de l'industrie automobile. Le secteur est parmi les plus touchés économiquement par l'épidémie de coronavirus et la relance de la production, avec l'aide des pouvoirs publics, est considérée comme une « urgence vitale » par les constructeurs et les sous-traitants.