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Au deuxième trimestre, l'activité en France a augmenté d'un très faible 0,1%, soit 0,1 point de moins que les prévisions. La variation des stocks a été nulle (-0,1 de prévu), tandis que le commerce extérieur a lui contribué de manière négative au PIB, avec -0,1%. Heureusement, la consommation des ménages a (un peu) tiré la croissance vers le haut avec une hausse de 0,4% (mais l'Insee avait prévu 0,5%), un soulagement puisqu'au premier trimestre, elle avait trébuché de 0,6%.
Plus inquiétant, l'investissement a chuté de 1,1%, sont -0,7% pour les entreprises. Au premier trimestre, ces chiffres avaient été de respectivement -0,9% et -0,6%. Les importations marquent le pas avec une progression mesurée de 0,4% (elles s'étaient montées à 0,8% les trois premiers mois de l'année). Les exportations affichent une croissance de 0,1% (0,6% au premier trimestre).
Les prix à la consommation stagnent après une légère hausse de 0,3% en début d'année. Le pouvoir d'achat des ménages a augmenté de 0,5%, après une croissance de 0,9% au premier trimestre. Le revenu disponible brut est en hausse de 0,5%, après une augmentation plus sensible au premier trimestre de 1,3%. Quant au taux d'épargne, il est toujours fixé à 15,9%.
Tous ces chiffres montrent qu'il ne faudra sans doute pas s'attendre à une surprise cette année pour la croissance : la prévision, revue à la baisse, de 0,4% en 2014 devrait donc se confirmer. Le déficit public va sans doute s'établir à 4,4% du PIB au lieu des 3,8% prévu il y a quelques mois.