Uber coté, c’est un événement quasiment aussi important que l’introduction de Facebook en Bourse en 2012 : le réseau social était alors valorisé à hauteur de 104 milliards de dollars, avec une action à 38 $ le titre. L’action d’Uber est valorisée entre 48 et 55 $, ce qui représente une valorisation boursière comprise entre 90 et 100 milliards de dollars ! Pourtant, l’estimation des banques était supérieure puisque le spécialiste du VTC avait été valorisée 120 milliards il y a quelques mois. Mais les établissements financiers en charge du dossier ont pris en compte l’exemple de Facebook — dont l’action s’est rapidement effondrée — pour abaisser leurs estimations.
Il faut dire aussi que Lyft, un concurrent d’Uber qui s’est lancé en Bourse il y a quelques semaines, a connu un sort similaire à celui de Facebook : l’action a rapidement pris l’eau. Malgré tout, l’introduction boursière d’Uber est attendue de pied ferme par les investisseurs. L’entreprise espère dégager 10 milliard de dollars, de l’argent frais qui servira à financer de nouveaux projets. Il faut s’attendre à de probables acquisitions par échange de titres, ce que la société ne pouvait faire jusqu’à présent.
Le dossier déposé par Uber auprès de la SEC, le gendarme de la Bourse américain, permet d’en savoir plus sur la réalité de l’activité de l’entreprise. On y apprend ainsi que le chiffre d’affaires a été de 11,27 milliards de dollars l’an dernier, alors que les revenus avaient été de 3,85 milliards en 2016. Si les ventes sont au beau fixe, les pertes restent importantes : le groupe était en 2018 dans le rouge de plus de 3 milliards de dollars (10 milliards depuis 2016). Un boulet qui va peut-être repousser les investisseurs.
Il faut dire aussi que Lyft, un concurrent d’Uber qui s’est lancé en Bourse il y a quelques semaines, a connu un sort similaire à celui de Facebook : l’action a rapidement pris l’eau. Malgré tout, l’introduction boursière d’Uber est attendue de pied ferme par les investisseurs. L’entreprise espère dégager 10 milliard de dollars, de l’argent frais qui servira à financer de nouveaux projets. Il faut s’attendre à de probables acquisitions par échange de titres, ce que la société ne pouvait faire jusqu’à présent.
Le dossier déposé par Uber auprès de la SEC, le gendarme de la Bourse américain, permet d’en savoir plus sur la réalité de l’activité de l’entreprise. On y apprend ainsi que le chiffre d’affaires a été de 11,27 milliards de dollars l’an dernier, alors que les revenus avaient été de 3,85 milliards en 2016. Si les ventes sont au beau fixe, les pertes restent importantes : le groupe était en 2018 dans le rouge de plus de 3 milliards de dollars (10 milliards depuis 2016). Un boulet qui va peut-être repousser les investisseurs.