Un déficit public « à moins de 9% »
Le déficit public ne sera pas de 9,4% en 2021 : lors du débat d'orientation des finances publiques qui s'est tenu à l'Assemblée nationale, Bruno Le Maire a déclaré que le déficit sera contenu « à moins de 9% ». Une bonne nouvelle pour les caisses de l'État, même si ce niveau de déficit demeure excessivement élevé, bien au-delà des 3% maximum autorisés en temps normal par Bruxelles. Mais la crise sanitaire a fait sauter toutes les digues dans ce domaine.
Si les finances de la France affichent un meilleur résultat que prévu, c'est en raison de la croissance. Celle-ci devrait finalement s'établir à 6%, au lieu des 5% longtemps prévus par le gouvernement. Durant son allocution du début de la semaine, Emmanuel Macron avait d'ailleurs annoncé un tel niveau d'activité économique pour 2021. Cette croissance plus élevée va permettre d'engranger davantage de recettes fiscales qui seront affectées au déficit.
Si les finances de la France affichent un meilleur résultat que prévu, c'est en raison de la croissance. Celle-ci devrait finalement s'établir à 6%, au lieu des 5% longtemps prévus par le gouvernement. Durant son allocution du début de la semaine, Emmanuel Macron avait d'ailleurs annoncé un tel niveau d'activité économique pour 2021. Cette croissance plus élevée va permettre d'engranger davantage de recettes fiscales qui seront affectées au déficit.
Davantage de recettes fiscales
« Nous refusons (…) de consacrer l'intégralité des recettes fiscales supplémentaires liées à la croissance de 6% à l'augmentation de la dépense publique », a affirmé le ministre de l'Économie. Bruno Le Maire a aussi expliqué qu'il n'y avait pas de « cagnotte » quand la dette publique dépasse le seuil des 100%, ce qui est le cas de la France. Pour 2022, Bercy a la volonté de ramener ce déficit public à 5,3% grâce à un budget plus prudent.
Mais si les dépenses publiques ne doivent pas augmenter, ce n'est pas le cas des dépenses des ministères dont le budget va gonfler de 10,8 milliards d'euros en 2022. Une hausse « similaire à celle de 2021 », dont la moitié concerne des lois de programmation dans les activités régaliennes de l'État (éducation, police, justice). L'autre moitié financera les mesures en lien avec la crise sanitaire, comme les prêts garantis par l'État, l'hébergement d'urgence et la prolongation du ticket universitaire à 1 euro.
Mais si les dépenses publiques ne doivent pas augmenter, ce n'est pas le cas des dépenses des ministères dont le budget va gonfler de 10,8 milliards d'euros en 2022. Une hausse « similaire à celle de 2021 », dont la moitié concerne des lois de programmation dans les activités régaliennes de l'État (éducation, police, justice). L'autre moitié financera les mesures en lien avec la crise sanitaire, comme les prêts garantis par l'État, l'hébergement d'urgence et la prolongation du ticket universitaire à 1 euro.