Payer les salaires
L'État et la région Grand-Est ont mis la main à la poche pour soutenir Caddie. L'entreprise, basée à Dettwiller dans le Bas-Rhin, va recevoir un prêt de 400.000 euros dont la moitié a été consentie par les pouvoirs publics, selon les syndicats. Un soulagement puisque cette somme va permettre de payer les salaires du mois de janvier, tout en poursuivant la production. Le prêt sera versé dans les prochains jours, selon le ministère de l'Économie.
Cet argent servira à soulager la trésorerie du constructeur, dont le nom est devenu synonyme des chariots de supermarché. L'entreprise a été placée, début janvier, en redressement judiciaire par la chambre de commerce du tribunal judiciaire de Saverne. La période d'observation court jusqu'au 22 février, mais, entre les deux, il s'agit de trouver des solutions pour les dépenses courantes.
Cet argent servira à soulager la trésorerie du constructeur, dont le nom est devenu synonyme des chariots de supermarché. L'entreprise a été placée, début janvier, en redressement judiciaire par la chambre de commerce du tribunal judiciaire de Saverne. La période d'observation court jusqu'au 22 février, mais, entre les deux, il s'agit de trouver des solutions pour les dépenses courantes.
Pas de repreneur pour le moment
À Bercy, on explique qu'il existe « de grosses difficultés pour payer les factures », en raison des conditions du dépôt de bilan. La trésorerie est à sec, d'où ce prêt en urgence. Selon Luc Strohmenger, le secrétaire du comité social économique de Caddie, qui l'a expliqué à l'AFP, « on a demandé qu’on nous aide car, vu le peu d'argent disponible, on n'aurait pas pu tenir la période d'observation ». C'est à l'occasion du déplacement d'Emmanuel Macron, à Strasbourg, que les salariés ont obtenu une entrevue avec un conseiller de l'Élysée.
Caddie, qui compte 140 salariés, n'est pas sorti des problèmes. Le groupe doit encore trouver un repreneur et à l'heure actuelle, aucun n'a été trouvé bien que le ministère de l'Économie se penche sur le dossier. En revanche, l'entreprise fait l'objet d'un certain intérêt, ce d'autant qu'elle est soutenue par l'État (elle avait déjà décroché un prêt bonifié de 4 millions d'euros en mars 2021).
Caddie, qui compte 140 salariés, n'est pas sorti des problèmes. Le groupe doit encore trouver un repreneur et à l'heure actuelle, aucun n'a été trouvé bien que le ministère de l'Économie se penche sur le dossier. En revanche, l'entreprise fait l'objet d'un certain intérêt, ce d'autant qu'elle est soutenue par l'État (elle avait déjà décroché un prêt bonifié de 4 millions d'euros en mars 2021).