L'ombre de la plainte de GM contre Fiat Chrysler
Les relations sont au beau fixe entre le groupe PSA et Fiat Chrysler (FCA). Les deux constructeurs automobiles pourraient ainsi signer un protocole d'accord engageant (MoU) d'ici la fin de l'année, sans doute en décembre, comme l'a indiqué une source proche du dossier à Reuters. Le processus de fusion s'accélère donc, même si une ombre plane : General Motors a porté plainte contre FCA, accusé de racket et de corruption durant les négociations avec le syndicat américain UAW.
GM estime que FCA doit lui verser des « dommages substantiels » et estime son préjudice à plusieurs milliards de dollars. Mais l'accusation est balayée du revers de la main par John Elkann, le président de Fiat Chrysler et d'Exor, la holding familiale des Agnelli. D'après lui, cette plainte n'aura aucun effet sur le projet de rapprochement avec PSA. Du côté français, aucun commentaire n'a été émis.
GM estime que FCA doit lui verser des « dommages substantiels » et estime son préjudice à plusieurs milliards de dollars. Mais l'accusation est balayée du revers de la main par John Elkann, le président de Fiat Chrysler et d'Exor, la holding familiale des Agnelli. D'après lui, cette plainte n'aura aucun effet sur le projet de rapprochement avec PSA. Du côté français, aucun commentaire n'a été émis.
Poids lourd mondial de l'automobile
L'enjeu est de taille : il s'agit de créer le quatrième constructeur automobile mondial. Avec les ressources pour aller titiller les trois géants que sont Volkswagen, Toyota et l'alliance Renault-Nissan. Durant la journée des investisseurs d'Exor, John Elkann a indiqué que les relations entre les familles Peugeot et Agnelli étaient « très bonnes », ce qui est indispensable pour poursuivre les négociations.
Par ailleurs, la holding entend investir en Asie dans les prochains mois, grâce à une capacité d'investissement de 3,6 milliards d'euros. Une opportunité intéressante pour PSA-FCA : les deux constructeurs sont solidement installés en Europe et aux États-Unis, mais la Chine reste toujours un marché difficile.
Par ailleurs, la holding entend investir en Asie dans les prochains mois, grâce à une capacité d'investissement de 3,6 milliards d'euros. Une opportunité intéressante pour PSA-FCA : les deux constructeurs sont solidement installés en Europe et aux États-Unis, mais la Chine reste toujours un marché difficile.