Compenser les prêts à taux zéro
En effet, le coût des dépôts en cash est devenu un véritable casse-tête pour les banques depuis 2014. Depuis cinq ans, les établissements bancaires doivent payer une pénalité lorsqu’ils déposent leurs liquidités excédentaires au guichet de la BCE. Des sommes conservées à la Banque Centrale, faute de pouvoir les réinjecter dans l’économie. Pour inciter les banques à plutôt prêter ces fonds aux ménages et aux entreprises afin de doper l’activité dans la zone euro, la BCE a récemment fait passer ces taxes de 0,4 à 0,5%.
Les banques privées pénalisées
Le phénomène ne touche pas que la France : au début du mois d’août, la filiale suisse d‘UBS a annoncé qu’elle allait prélever 0,6% sur les dépôts supérieurs à 500.000 euros à compter du 1er novembre prochain. Elle emboîte ainsi le pas au Crédit Suisse, qui a déjà commencé à facturer un taux de 0,4% sur les dépôts de ses clients supérieurs à un million d’euros, tout comme les banques privées Julius Baer ou Pictet.