Usine Ford de Blanquefort : 850 emplois supprimés, un "gâchis" pour la CGT
Le gouvernement a entériné lundi 26 février la fermeture à l'été 2019 de l'usine Ford de Blanquefort, près de Bordeaux, qui emploie plus de 800 personnes, après l'ultime rejet par le constructeur américain de la nouvelle offre du strasbourgeois Punch Powerglide. La déception est énorme tant du côté des syndicats que... du gouvernement.
« Le gâchis est énorme, 850 emplois directs et près de 2 000 emplois induits. C'est une catastrophe pour la région », a dénoncé la CGT après l'annonce du rejet de la deuxième offre de Punch, estimant que « l'État semble en mal d'imagination ou sans volonté réelle de se confronter à la multinationale Ford ou sans moyen réel ».
« Le gâchis est énorme, 850 emplois directs et près de 2 000 emplois induits. C'est une catastrophe pour la région », a dénoncé la CGT après l'annonce du rejet de la deuxième offre de Punch, estimant que « l'État semble en mal d'imagination ou sans volonté réelle de se confronter à la multinationale Ford ou sans moyen réel ».
Emmanuel Macron évoque le cynisme de Ford
Pourtant, Emmanuel Macron a réagi, jeudi 28 février et, ce, de façon plutôt virulente contre les dirigeants de l'usine girondine : « Il y a eu beaucoup de cynisme de l'entreprise Ford que je condamne, et on a fait le maximum. » En déplacement à Pessac, à quelques kilomètres donc de Blanquefort, le président a ajouté : « L'État s'est battu, compte tenu des efforts mobilisés, s'il y avait eu un autre repreneur, je pense véritablement qu'on l'aurait eu. »
Emmanuel Macron a salué le travail des syndicats. Puis, répondant à l'épouse d'un salarié, il a promis : « Ceux qui sont aujourd'hui licenciés vont toucher l'indemnisation, de l'argent en plus qu'on impose à l'entreprise Ford, en particulier en raison de l'ancienneté ». Enfin, il a évoqué « un dispositif de suivi et d'accompagnement (...) : on va mettre en place un système pour qu'il y ait un accompagnement individualisé de tous les anciens salariés Ford. »
Emmanuel Macron a salué le travail des syndicats. Puis, répondant à l'épouse d'un salarié, il a promis : « Ceux qui sont aujourd'hui licenciés vont toucher l'indemnisation, de l'argent en plus qu'on impose à l'entreprise Ford, en particulier en raison de l'ancienneté ». Enfin, il a évoqué « un dispositif de suivi et d'accompagnement (...) : on va mettre en place un système pour qu'il y ait un accompagnement individualisé de tous les anciens salariés Ford. »