Hausse du prix minimum d'une course VTC
Les plates-formes de VTC telles que Bolt, Uber, Heetch, et Le Cab, en accord avec les syndicats de chauffeurs, ont pris une décision notable pour rehausser le prix minimum d'une course, comme le révèle Le Parisien. Cette initiative, établie pour la première fois en 2023 à 7,65 euros nets, a été revue à la hausse, atteignant désormais 9 euros nets directement dans la poche des chauffeurs. Cette mesure, qui impactera environ 8 % des courses, est envisagée comme une étape vers un objectif plus ambitieux de 10 euros nets, comme l'indique Yassine Bensaci, vice-président de l'association des chauffeurs VTC de France (AVF).
Les usagers devraient, en théorie, s'attendre à payer au minimum 10,60 euros pour un trajet, en tenant compte des commissions des plates-formes, qui varient entre 18 % et 25 %. Simon Dabadie, Directeur Général France de Heetch, souligne l'importance de cette évolution tarifaire, non seulement pour son entreprise, déjà au-dessus de ce seuil, mais aussi pour l'ensemble du secteur.
L'autre accord d'importance concerne la mise en place d'une « garantie horaire minimale », assimilable à un salaire minimum pour les travailleurs indépendants. Fixée à 30 euros nets de l'heure à partir du 1er mai, cette garantie sera ajustée selon le type de véhicule et l'offre de service (premium ou non), et fera l'objet d'une révision d'ici deux ans. Ce mécanisme se déclenche dès l'acceptation d'une course par le VTC, rémunérant ainsi indirectement le « temps d’approche », souvent perdu dans le trafic.
Les usagers devraient, en théorie, s'attendre à payer au minimum 10,60 euros pour un trajet, en tenant compte des commissions des plates-formes, qui varient entre 18 % et 25 %. Simon Dabadie, Directeur Général France de Heetch, souligne l'importance de cette évolution tarifaire, non seulement pour son entreprise, déjà au-dessus de ce seuil, mais aussi pour l'ensemble du secteur.
L'autre accord d'importance concerne la mise en place d'une « garantie horaire minimale », assimilable à un salaire minimum pour les travailleurs indépendants. Fixée à 30 euros nets de l'heure à partir du 1er mai, cette garantie sera ajustée selon le type de véhicule et l'offre de service (premium ou non), et fera l'objet d'une révision d'ici deux ans. Ce mécanisme se déclenche dès l'acceptation d'une course par le VTC, rémunérant ainsi indirectement le « temps d’approche », souvent perdu dans le trafic.
Les usagers paieront probablement plus cher
Yassine Bensaci voit dans cette garantie une avancée majeure pour les chauffeurs, souvent confrontés à des difficultés de rentabilité. Cette mesure devrait également encourager une acceptation plus fréquente des courses par les chauffeurs, qui auparavant pouvaient refuser des trajets jugés trop longs ou peu rentables.
Ces nouvelles dispositions, bien qu'avantageuses pour les chauffeurs, pourraient entraîner une légère augmentation des coûts pour les usagers. Une partie des coûts supplémentaires devra probablement être répercutée sur le tarif des courses, bien que les plates-formes prendront en charge une partie significative de ces coûts supplémentaires. Les acteurs du secteur s'apprêtent à réaliser les arbitrages nécessaires avant la mise en place effective de ces mesures.
Ces nouvelles dispositions, bien qu'avantageuses pour les chauffeurs, pourraient entraîner une légère augmentation des coûts pour les usagers. Une partie des coûts supplémentaires devra probablement être répercutée sur le tarif des courses, bien que les plates-formes prendront en charge une partie significative de ces coûts supplémentaires. Les acteurs du secteur s'apprêtent à réaliser les arbitrages nécessaires avant la mise en place effective de ces mesures.