Les accusations qui pèsent sur BNP Paribas et sur le crédit Suisse ne sont pas les mêmes. BNP est accusée par les autorités américaines d’avoir fait transiter par ses filiales de New York des fonds pour des clients iraniens et soudanais. Or, l’Iran et le Soudan sont sous le coup d’un boycott international et de telles transactions, survenues entre 2002 et 2009 représenteraient une violation de la loi et des traités internationaux.
Les accusations qui pèsent sur le crédit Suisse sont moins graves mais sont au centre d’une des actions gouvernementales d’Obama : la banque aurait aidé des ressortissants américains à cacher des revenus au fisc, soit aurait permis de pratiquer la fraude fiscale.
Le risque, pour ces banques, est très gros. En effet, en cas de procès au pénal, l’image de la banque en ressort très affaiblie ce qui pourrait mettre les bâtons dans les roues des filiales américaines des deux instituts bancaires, et même se répercuter à l’international.
BNP Paribas, qui risque les sanctions les plus fortes, aurait, selon certaines informations, déjà mis de côté quelques 1,1 milliard de dollars pour payer une éventuelle amende que lui réclamerait l’administration américaine. Mais le groupe pourrait être soumis à une interdiction temporaire de pratiquer tout transfert de fonds. Voire même pire, elle pourrait se voir retirer sa licence de banque.
Les deux instituts font en effet face à une nouvelle politique du département de la Justice américain qui a décidé que les banques devraient désormais faire face à leurs erreurs et ne pourraient plus s’en sortir en payant des amendes record.
Les accusations qui pèsent sur le crédit Suisse sont moins graves mais sont au centre d’une des actions gouvernementales d’Obama : la banque aurait aidé des ressortissants américains à cacher des revenus au fisc, soit aurait permis de pratiquer la fraude fiscale.
Le risque, pour ces banques, est très gros. En effet, en cas de procès au pénal, l’image de la banque en ressort très affaiblie ce qui pourrait mettre les bâtons dans les roues des filiales américaines des deux instituts bancaires, et même se répercuter à l’international.
BNP Paribas, qui risque les sanctions les plus fortes, aurait, selon certaines informations, déjà mis de côté quelques 1,1 milliard de dollars pour payer une éventuelle amende que lui réclamerait l’administration américaine. Mais le groupe pourrait être soumis à une interdiction temporaire de pratiquer tout transfert de fonds. Voire même pire, elle pourrait se voir retirer sa licence de banque.
Les deux instituts font en effet face à une nouvelle politique du département de la Justice américain qui a décidé que les banques devraient désormais faire face à leurs erreurs et ne pourraient plus s’en sortir en payant des amendes record.