Airbnb ne fait pas que des heureux. Accusés de violer des lois et d’aggraver la crise du logement, la plateforme web de location est dans le collimateur de professionnels du secteur qui n’entendent plus se laisser marcher sur les pieds par ce concept qui attire aujourd’hui de nombreux adeptes.
Un groupe de new-yorkais composé d’élus locaux, d’hôteliers, d’activistes du logement, a décidé de frapper un grand coup en lançant une violente campagne contre Airbnb, censé montrer la face cachée de ce système. Cette campagne, appelée Share Better, montre notamment une vidéo peu ragoutante, dans laquelle sont mis en avant les mauvais côtés d’Airbnb.
Pendant une grosse minute s’enchaînent des commentaires péjoratifs sur Airbnb, le tout accompagné d’images montrant par exemple un frigo moisi, des punaises dans le lit, des souris mortes dans des placards. Bref, tout ce qui ferait normalement fuir un client potentiel en recherche d’un logement pour quelques jours ou pour une nuit.
Le groupe d’activistes espère bien dégoûter les futurs clients potentiels du groupe. Avec ces images, ces commentaires et ces histoires de clients déçus, Airbnb risque bien de contrattaquer. Le groupe a d’ores et déjà répondu en affirmant qu’il générait 768 millions de dollars et 6 600 emplois à New-York en précisant également avoir rayé de ses plaquettes les bailleurs peu scrupuleux en matière d’hygiène.
Pour l’heure, le groupe à l’origine de Share Better continue de clamer qu’Airbnb viole les lois, en incitant les locataires new-yorkais à enfreindre leurs baux locatifs tout en participant à l’aggravation de la crise du logement dans les quartiers de la Grosse Pomme.