Nicolas Demorand est de plus en plus isolé au sein de Libération.
La fronde menace Nicolas Demorand. Les journalistes de Libération, réunis mardi matin en assemblée générale exceptionnelle, au lendemain de l'annonce d'un plan d'économies de 3 à 4 millions d'euros, ont décidé de voter une motion de défiance à l'encontre du directeur de la publication, Nicolas Demorand, et du coprésident du directoire, Philippe Nicolas. Une motion de défiance que les équipes du quotidien ont adoptée par la suite à 89,9 % des voix.
Et aujourd'hui, la situation empire. Les salariés réclament simplement et purement le départ des deux hommes. Ils se révoltent notamment contre leur volonté de réduire la masse salariale de 10 %, de façon modulée en fonction des niveaux de salaires.
D'après les syndicats, le plan présenté par les actionnaires prévoit notamment 2 millions d'euros d'économies sur la masse salariale, soit 21 millions d'euros par an. Or les salariés du journal demandent quant à eux la mise en place d'un réel plan de développement et d'économies, légales, et crédibles. Selon les syndicats, ce qui a été mis sur la table pour l'instant est illégal.
Ce n'est pas la première fois que Nicolas Demorand est directement visé par les salariés de Libération. En juin 2011, il avait déjà écopé d'une autre motion de défiance, adoptée à 78 % par les employés, alors qu'il était directeur de la rédaction. A l'époque, les salariés s'étaient notamment mobilisés contre le fait qu'il cumulait les postes de directeur de la rédaction et coprésident du directeur,au moment où le journal envisageait des suppression de postes. Demorand avait par la suite cédé sa place à la rédaction à Fabrice Rousselot.
Et aujourd'hui, la situation empire. Les salariés réclament simplement et purement le départ des deux hommes. Ils se révoltent notamment contre leur volonté de réduire la masse salariale de 10 %, de façon modulée en fonction des niveaux de salaires.
D'après les syndicats, le plan présenté par les actionnaires prévoit notamment 2 millions d'euros d'économies sur la masse salariale, soit 21 millions d'euros par an. Or les salariés du journal demandent quant à eux la mise en place d'un réel plan de développement et d'économies, légales, et crédibles. Selon les syndicats, ce qui a été mis sur la table pour l'instant est illégal.
Ce n'est pas la première fois que Nicolas Demorand est directement visé par les salariés de Libération. En juin 2011, il avait déjà écopé d'une autre motion de défiance, adoptée à 78 % par les employés, alors qu'il était directeur de la rédaction. A l'époque, les salariés s'étaient notamment mobilisés contre le fait qu'il cumulait les postes de directeur de la rédaction et coprésident du directeur,au moment où le journal envisageait des suppression de postes. Demorand avait par la suite cédé sa place à la rédaction à Fabrice Rousselot.