Mercredi 9 mai 2012, l’Autorité des Marchés Financier annonçait que le groupe chinois Fosun avait franchi la barre des 10% de participation dans le capital du Club Med. À la tête de Fosun, Guo Guanchang est ainsi devenu le premier actionnaire du voyagiste français, surpassant AXA Private Equity, détenteur de 9,9% du capital du Club Med, et devant la Caisse des Dépôts et Consignations qui en possède 6,3%.
Cet évènement traduit l’étroitesse des liens entretenus par Fosun et le Club Med. En vertu d’un accord en effet, les actionnaires de Club Med ne sont pas censés dépasser la barre des 10% avant 2013. Le 12 mars 2012 à l’occasion de sa dernière assemblée générale pour l’exercice 2011, Club Med avait expliqué que ce principe s’appliquait « sous réserve qu'aucun autre actionnaire ne détienne (ou n’exprime l'intention de détenir) plus de 10 % de ce capital, ou que le Conseil d’Administration de Club Méditerranée ne l’y autorise ».
En autorisant à Fosun la prise de participation supplémentaire, Club Med ne lève toutefois pas la barrière des 10%. La compagnie a en effet indiqué que cette opération financière avait été autorisée pour anticiper la dilution des parts de Fosun sous l’effet d’une conversion d’obligations remboursables en actions censées intervenir le 8 juin. A terme, la part de l’investisseurs chinois est donc censée à retomber au niveau des 10%.
L’augmentation des participations de Fosun dans le capital de Club Med ne traduit pas une accélération du rapprochement entre les deux groupes, mais confirme bel et bien l’attention que porte le français au chinois. Ce franchissement exceptionnel du seuil des 10% de participation s’apparente en effet à une précaution visant à s’assurer que Fosun conserve sa confortable place d’actionnaire principal de Club Med.
Cet évènement est bien sûr à rapprocher des perspectives stratégiques de ces deux entreprises. Club Med a fait le pari du marché chinois en 2010 en ouvrant cette année-là un village de vacances en Chine continentale. Tablant sur la forte croissance du marché touristique chinois, Club Med envisage d’ouvrir quatre autres villages dans ce pays d’ici 2015. À terme, le marché chinois deviendrait ainsi le second marché du célèbre opérateur touristique français après la France.
Pour sa part, Fosun est le plus grand conglomérat chinois. Opérant depuis Shanghai, il s’agit d’un éminent représentant du secteur privé en Chine. Partageant les prévisions de Club Med quant au marché touristique mondial, c’est tout naturellement que Fosun a investi dans le capital de cette première entreprise afin d’établir avec elle des liens privilégiés.
Depuis 2010, Club Méditerranée a enclenché le versant opérationnel de sa stratégie de conquête du marché chinois. L’ouverture d’un premier village vacance cette même année ainsi que les projets annoncés d’en inaugurer plusieurs autres d’ici 2015 ont en effet établi les ambitions du Club Med a l’égard de l’Empire du Milieu. Par ailleurs, son attention toute particulière portée à l’investisseur chinois Fosun confirme le caractère stratégique des investissements et des projets de Club Med en Chine. Un partenariat stratégique se dessine ainsi entre le spécialiste français du tourisme et l’un des plus grands représentants de l’entrepreneuriat chinois.
Cet évènement traduit l’étroitesse des liens entretenus par Fosun et le Club Med. En vertu d’un accord en effet, les actionnaires de Club Med ne sont pas censés dépasser la barre des 10% avant 2013. Le 12 mars 2012 à l’occasion de sa dernière assemblée générale pour l’exercice 2011, Club Med avait expliqué que ce principe s’appliquait « sous réserve qu'aucun autre actionnaire ne détienne (ou n’exprime l'intention de détenir) plus de 10 % de ce capital, ou que le Conseil d’Administration de Club Méditerranée ne l’y autorise ».
En autorisant à Fosun la prise de participation supplémentaire, Club Med ne lève toutefois pas la barrière des 10%. La compagnie a en effet indiqué que cette opération financière avait été autorisée pour anticiper la dilution des parts de Fosun sous l’effet d’une conversion d’obligations remboursables en actions censées intervenir le 8 juin. A terme, la part de l’investisseurs chinois est donc censée à retomber au niveau des 10%.
L’augmentation des participations de Fosun dans le capital de Club Med ne traduit pas une accélération du rapprochement entre les deux groupes, mais confirme bel et bien l’attention que porte le français au chinois. Ce franchissement exceptionnel du seuil des 10% de participation s’apparente en effet à une précaution visant à s’assurer que Fosun conserve sa confortable place d’actionnaire principal de Club Med.
Cet évènement est bien sûr à rapprocher des perspectives stratégiques de ces deux entreprises. Club Med a fait le pari du marché chinois en 2010 en ouvrant cette année-là un village de vacances en Chine continentale. Tablant sur la forte croissance du marché touristique chinois, Club Med envisage d’ouvrir quatre autres villages dans ce pays d’ici 2015. À terme, le marché chinois deviendrait ainsi le second marché du célèbre opérateur touristique français après la France.
Pour sa part, Fosun est le plus grand conglomérat chinois. Opérant depuis Shanghai, il s’agit d’un éminent représentant du secteur privé en Chine. Partageant les prévisions de Club Med quant au marché touristique mondial, c’est tout naturellement que Fosun a investi dans le capital de cette première entreprise afin d’établir avec elle des liens privilégiés.
Depuis 2010, Club Méditerranée a enclenché le versant opérationnel de sa stratégie de conquête du marché chinois. L’ouverture d’un premier village vacance cette même année ainsi que les projets annoncés d’en inaugurer plusieurs autres d’ici 2015 ont en effet établi les ambitions du Club Med a l’égard de l’Empire du Milieu. Par ailleurs, son attention toute particulière portée à l’investisseur chinois Fosun confirme le caractère stratégique des investissements et des projets de Club Med en Chine. Un partenariat stratégique se dessine ainsi entre le spécialiste français du tourisme et l’un des plus grands représentants de l’entrepreneuriat chinois.