« Les clients sont très attachés à la qualité́ et à l’origine des produits, sensibles à la nouveauté́ des concepts et des services, et des consommateurs en demande de prix justes, entame Jean-Charles Naouri, PDG du Groupe Casino depuis 2005. Notre modèle multiformat et multienseigne a démontré sa pertinence pour accompagner, voire anticiper, ces mutations. La force du groupe repose sur sa capacité́ à faire du commerce de précision. » Ce commerce de précision ne tend que vers un seul objectif : que la vie de l’entreprise s’inscrive durablement dans la vie de la société. Cet objectif, Jean-Charles Naouri le poursuit depuis son arrivée dans le groupe au tournant des années 90.
Après une carrière dans plusieurs cabinets ministériels, il choisit le secteur privé à la fin des années 80 et rachète, en 1991, le groupe breton de distribution Rallye, qui se débat alors avec de graves soucis de trésorerie. Il intègre Rallye à Casino et devient rapidement le chef d’orchestre d’un attelage qui allait s’étirer avec plusieurs acquisitions retentissantes, comme Monoprix, Cdiscount pour le commerce en ligne ou encore Franprix. Toutes les enseignes concernées, en France comme à l’étranger, subissent un lifting salvateur sous l’impulsion des équipes dirigées par Naouri. Chacune d’entre elles devient indentifiable en s’adaptant à telle ou telle clientèle. A ce changement d’image réussi s’ajoute un engagement profond pour le bien-être de la collectivité et celui des salariés de l’entreprise – Casino en comptait 220 000 dans le monde entier en 2018.
Côté ressources humaines, la gestion des équipes et du recrutement a beaucoup évolué ces quinze dernières années. Le groupe a embrassé les théories développées noir sur blanc dans le livre écrit par le Dr Philippe Rodet, Le management bienveillant (Edº Eyrolles). Le calcul est simple : si les employés se sentent bien dans leur cadre de travail, cela rejaillira forcément sur les clients. Et donc sur le chiffre d’affaires. En 2017, le groupe a d’ailleurs organisé les Premiers trophées du Management bienveillant, durant lesquels ont été présentés 130 initiatives et 16 lauréats ont été primés.
La RSE dans tous ses états
Ces dernières années, Jean-Charles Naouri a été à l’origine de nombreuses initiatives au sein du groupe phare de la région de Saint-Etienne. Et son engagement ne date pas d’hier. En 2000, il crée la Fondation Euris (du nom de sa première société fondée en 1987) à travers laquelle 40 bourses sont distribuées à des jeunes bacheliers issus de zones d’éducation prioritaires. En 2009, quatre ans après avoir pris les rênes du groupe Casino, il crée la Fondation Casino, destinée à venir en aide aux enfants défavorisés et déscolarisés.
Sur le terrain, cette vision de la RSE se traduit chaque année par de nouveaux projets. Le groupe poursuit son travail en faveur d’associations en organisant des levées de fonds, avec l’opération Tous en scène de la Fondation Casino durant laquelle 140000 euros avaient été collectés en 2017. Autre domaine, autres latitudes. La même année au Brésil, le groupe a installé la plus grande centrale solaire en zone urbaine, sur le toit du magasin Assaí dans la ville de Goiânia, à 150km au sud-est de Brasilia. Egalement nº1 en Colombie avec l’enseigne Exito, le groupe Casino a organisé là-bas à Noël une collecte de 600 000 repas pour les familles dans le besoin.
En France, le véritable défi de la grande distribution reste de bâtir une relation de confiance avec toutes les filières, à commencer par les filières agricoles partenaires qui font partie du même écosystème. Là aussi, la volonté est évidente : en février 2018, Monoprix – l’enseigne haut de gamme du groupe – a remporté le Grand Prix Essec du commerce responsable pour ses deux initiatives novatrices, Shop&Give et Tous Cultiv’acteurs, cette dernière étant en faveur de l’agriculture bio et la protection des insectes pollinisateurs.
Le bien-être animal, la nouvelle croisade
Car il ne faut pas s’occuper que du bien-être des salariés, des clients et de celui de la collectivité humaine. En ce début de millénaire, le bien-être animal est devenu une cause politique et environnementale. De nombreuses associations communiquent sur le sujet, poussant autorités et industriels à plus de transparence. Et c’est tant mieux. Chez Casino, l’étiquetage a même pris une longueur d’avance. Anticipant de futures réglementations, la direction du groupe a établi un partenariat avec trois organisations de protection des animaux (CIWF, LFDA, OABA) afin d’émettre un étiquetage commun, certifiant de bonnes conditions d’élevage et d’abattage du bétail. Matthieu Riché, directeur RSE du groupe Casino, explique la démarche commune : « Nous réfléchissons actuellement à la mise en place d’une structure associative permettant de porter la démarche d’étiquetage du bien-être animal et d’intégrer de nouveaux acteurs souhaitant étiqueter leurs produits selon le référentiel établi. » Cette politique vient d’en haut. « Innover, c’est aussi développer des solutions durables, qui permettent de réduire notre empreinte environnementale, renchérit Jean-Charles Naouri. C’est dans cette perspective que nous déployons les services de livraison à pied, les modes de transport moins polluants et que nous renforçons l’efficacité́ énergétique et la production photovoltaïque des sites. » En résumé, être chef d’entreprise, c’est aussi penser le monde de demain.
Après une carrière dans plusieurs cabinets ministériels, il choisit le secteur privé à la fin des années 80 et rachète, en 1991, le groupe breton de distribution Rallye, qui se débat alors avec de graves soucis de trésorerie. Il intègre Rallye à Casino et devient rapidement le chef d’orchestre d’un attelage qui allait s’étirer avec plusieurs acquisitions retentissantes, comme Monoprix, Cdiscount pour le commerce en ligne ou encore Franprix. Toutes les enseignes concernées, en France comme à l’étranger, subissent un lifting salvateur sous l’impulsion des équipes dirigées par Naouri. Chacune d’entre elles devient indentifiable en s’adaptant à telle ou telle clientèle. A ce changement d’image réussi s’ajoute un engagement profond pour le bien-être de la collectivité et celui des salariés de l’entreprise – Casino en comptait 220 000 dans le monde entier en 2018.
Côté ressources humaines, la gestion des équipes et du recrutement a beaucoup évolué ces quinze dernières années. Le groupe a embrassé les théories développées noir sur blanc dans le livre écrit par le Dr Philippe Rodet, Le management bienveillant (Edº Eyrolles). Le calcul est simple : si les employés se sentent bien dans leur cadre de travail, cela rejaillira forcément sur les clients. Et donc sur le chiffre d’affaires. En 2017, le groupe a d’ailleurs organisé les Premiers trophées du Management bienveillant, durant lesquels ont été présentés 130 initiatives et 16 lauréats ont été primés.
La RSE dans tous ses états
Ces dernières années, Jean-Charles Naouri a été à l’origine de nombreuses initiatives au sein du groupe phare de la région de Saint-Etienne. Et son engagement ne date pas d’hier. En 2000, il crée la Fondation Euris (du nom de sa première société fondée en 1987) à travers laquelle 40 bourses sont distribuées à des jeunes bacheliers issus de zones d’éducation prioritaires. En 2009, quatre ans après avoir pris les rênes du groupe Casino, il crée la Fondation Casino, destinée à venir en aide aux enfants défavorisés et déscolarisés.
Sur le terrain, cette vision de la RSE se traduit chaque année par de nouveaux projets. Le groupe poursuit son travail en faveur d’associations en organisant des levées de fonds, avec l’opération Tous en scène de la Fondation Casino durant laquelle 140000 euros avaient été collectés en 2017. Autre domaine, autres latitudes. La même année au Brésil, le groupe a installé la plus grande centrale solaire en zone urbaine, sur le toit du magasin Assaí dans la ville de Goiânia, à 150km au sud-est de Brasilia. Egalement nº1 en Colombie avec l’enseigne Exito, le groupe Casino a organisé là-bas à Noël une collecte de 600 000 repas pour les familles dans le besoin.
En France, le véritable défi de la grande distribution reste de bâtir une relation de confiance avec toutes les filières, à commencer par les filières agricoles partenaires qui font partie du même écosystème. Là aussi, la volonté est évidente : en février 2018, Monoprix – l’enseigne haut de gamme du groupe – a remporté le Grand Prix Essec du commerce responsable pour ses deux initiatives novatrices, Shop&Give et Tous Cultiv’acteurs, cette dernière étant en faveur de l’agriculture bio et la protection des insectes pollinisateurs.
Le bien-être animal, la nouvelle croisade
Car il ne faut pas s’occuper que du bien-être des salariés, des clients et de celui de la collectivité humaine. En ce début de millénaire, le bien-être animal est devenu une cause politique et environnementale. De nombreuses associations communiquent sur le sujet, poussant autorités et industriels à plus de transparence. Et c’est tant mieux. Chez Casino, l’étiquetage a même pris une longueur d’avance. Anticipant de futures réglementations, la direction du groupe a établi un partenariat avec trois organisations de protection des animaux (CIWF, LFDA, OABA) afin d’émettre un étiquetage commun, certifiant de bonnes conditions d’élevage et d’abattage du bétail. Matthieu Riché, directeur RSE du groupe Casino, explique la démarche commune : « Nous réfléchissons actuellement à la mise en place d’une structure associative permettant de porter la démarche d’étiquetage du bien-être animal et d’intégrer de nouveaux acteurs souhaitant étiqueter leurs produits selon le référentiel établi. » Cette politique vient d’en haut. « Innover, c’est aussi développer des solutions durables, qui permettent de réduire notre empreinte environnementale, renchérit Jean-Charles Naouri. C’est dans cette perspective que nous déployons les services de livraison à pied, les modes de transport moins polluants et que nous renforçons l’efficacité́ énergétique et la production photovoltaïque des sites. » En résumé, être chef d’entreprise, c’est aussi penser le monde de demain.