Une tendance semblable à 2014. D’après une étude du cabinet Deloitte, les entreprises ne devraient augmenter les salaires de leurs employés que de 2 % seulement. Pour les responsables de l’étude, la principale cause de cette très faible augmentation est à aller chercher du côté de l’inflation. En juillet, sur les douze derniers mois de l’année, l’inflation est tombée à 0,5 %.
En effet, même au plus fort de la crise en 2008, les sociétés concédaient des augmentations autour de 2,4 %, contre 3,3 % avant la crise. A noter que les futures augmentations ne tiendront évidemment pas compte de l’évolution de l’épargne salariale, en baisse depuis ces deux dernières années, de 5 à 10 %.
Enfin, il faut remarquer que les revalorisations varient en fonction de degré de responsabilité des employés. Un cadre pourrait connaître l’an prochain une hausse de sa rémunération de 2,25 % contre 1,9 % pour un non-cadre. Les hausses de salaires varient également selon la taille des entreprises.