VAE : supprimer les freins passe par une meilleure information et une prise en charge financière
Découragement devant le travail à accomplir, dates de jury trop rares, manque d’accompagnement… : selon un sondage BVA, seuls 15 % des personnes ayant demandé des informations sur la VAE dans les Points relais conseil poursuivent la démarche. Et ce découragement, les auteurs du rapport le comprennent bien. « C’est trop compliqué et l’on n’est pas accompagné dans les toutes premières étapes : il est en particulier très difficile de se repérer dans le « maquis des quelque 15 000 certifications » et de choisir « son » certificateur », regrettent-ils. Par ailleurs, la loi du 5 mars 2014 a certes permis le financement de la VAE par le Compte personnel de formation (CPF), seule la partie « post-recevabilité » peut être financée, les démarches précédant la décision sur la recevabilité restant à la charge de l’intéressé.
Pour remédier à cet état des choses, les auteurs du rapport recommandent de professionnaliser les personnes qui informent sur la VAE en premier accueil. Par ailleurs, afin que l’aspect financier ne soit pas un frein, ils proposent d’élargir la prise en charge financière de l’accompagnement VAE à l’ensemble de la démarche, dès la phase d’information, et jusqu’au suivi post-jury.
Pour remédier à cet état des choses, les auteurs du rapport recommandent de professionnaliser les personnes qui informent sur la VAE en premier accueil. Par ailleurs, afin que l’aspect financier ne soit pas un frein, ils proposent d’élargir la prise en charge financière de l’accompagnement VAE à l’ensemble de la démarche, dès la phase d’information, et jusqu’au suivi post-jury.
VAE : réduire les délais, un impératif absolu
La VAE est aujourd’hui une démarche particulièrement longue, qui peut prendre entre 9 et 16 mois. Pas question, pour les auteurs du rapport. Ils rappellent que dans un rapport publié en octobre 2016, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) avaient déjà suggéré de fixer un délai de deux mois au bout duquel un candidat devrait être fixé sur sa recevabilité ou non. Les spécialistes de Terra Nova considèrent que deux mois doit vraiment être un délai maximum (l’essentiel des décisions se prenant dans un délai plus court). Par ailleurs, ils appellent à aller encore plus loin en instituant la règle « le silence vaut accord ».
Les auteurs du rapport dénoncent aussi des réunions du jury très espacées dans le temps (deux jurys par an dans l’Éducation nationale, voire une fois par an pour certains jurys dans certaines régions). « Si l’on souhaite que les jurys puissent se tenir, il faut élargir les membres au-delà des enseignants titulaires », suggèrent-ils. Une piste : mobiliser les jeunes retraités, « leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être étant encore frais ». Les auteurs du rapport préconisent également d’utiliser « les nouveaux moyens de communication » (WhatsApp / Skype), ce qui éviterait au jury de se déplacer. « Un jury ne dure pas longtemps et n’implique pas nécessairement de poser un congé ou un RTT s’il est fait à distance », avancent-ils.
Les auteurs du rapport dénoncent aussi des réunions du jury très espacées dans le temps (deux jurys par an dans l’Éducation nationale, voire une fois par an pour certains jurys dans certaines régions). « Si l’on souhaite que les jurys puissent se tenir, il faut élargir les membres au-delà des enseignants titulaires », suggèrent-ils. Une piste : mobiliser les jeunes retraités, « leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être étant encore frais ». Les auteurs du rapport préconisent également d’utiliser « les nouveaux moyens de communication » (WhatsApp / Skype), ce qui éviterait au jury de se déplacer. « Un jury ne dure pas longtemps et n’implique pas nécessairement de poser un congé ou un RTT s’il est fait à distance », avancent-ils.