Aux États-Unis, les volumes des ventes de Coca-Cola au dernier trimestre de l'an dernier ont baissé de 1% par-rapport à la même période de 2012. C'est un peu mieux en Europe où le groupe affiche une croissance modérée de 1%. Les ventes dans le monde ont progressé là aussi de 1%. Les revenus générés durant ce trimestre se sont montés à 11,04 milliards de dollars, en recul de 3,6%. Le bénéfice net a lui aussi flanché à 1,71 milliard (38 cents par action) alors qu'en 2012, il se montait à 1,86 milliard (41 cents). Les analystes et les observateurs s'attendant à de meilleurs résultats (notamment en ce qui concerne les revenus, estimés à 11,31 milliards), l'action dévisse quelque peu et perd 2%.
L'entreprise invoque plusieurs facteurs pour ses chiffres du quatrième trimestre 2013. Les activités d'embouteillage brésiliennes et philippines sont montrées du doigt, elles qui ont été scindées; sans cette cession et en excluant les effets de change, le chiffre d'affaires aurait progressé de 4%.
D'ici l'horizon 2016, Coca-Cola compte réaliser un milliard de dollars d'économies en améliorant la productivité, qui seront réinjectés dans la communication et la publicité - le nerf de la guerre pour les groupes alimentaires.
En France, la société a perdu un appel d'offres stratégique. En laissant filer le contrat avec la chaîne de restaurants rapides Quick, qui est désormais dans les mains de PepsiCo pour les trois prochaines années, Coca-Cola perd un gros client prescripteur auprès de ses clients.