L’entreprise n’est plus une dictature
Le sondage est d’autant plus important pour les chefs d’entreprises et les managers que la jeune génération, les Milléniaux, sont de moins en moins enclins à travailler pour une entreprise dont ils ne partagent pas la vision. Or, les Milléniaux sont la main-d’oeuvre du futur : ils doivent donc être fidélisés.
Pour commencer, l’entreprise ne doit plus être gérée comme une dictature avec un chef tout-puissant, mais comme une « réelle démocratie ». 22% des personnes interrogées se déclarent en effet « tout à fait d’accord » avec cette affirmation, 55% « plutôt d’accord ». Les salariés aimeraient notamment être consultés lors des décisions stratégiques et pouvoir apporter leur point de vue et leur réflexion.
Pour commencer, l’entreprise ne doit plus être gérée comme une dictature avec un chef tout-puissant, mais comme une « réelle démocratie ». 22% des personnes interrogées se déclarent en effet « tout à fait d’accord » avec cette affirmation, 55% « plutôt d’accord ». Les salariés aimeraient notamment être consultés lors des décisions stratégiques et pouvoir apporter leur point de vue et leur réflexion.
Exercer l’esprit critique
Ce côté égalitaire est un des axes pour que l’entreprise devienne un lieu où le salarié est « heureux ». D’ailleurs, selon le sondage, 82% des salariés estiment que l’entreprise est responsable de leur bonheur. Ils aimeraient à 65% pouvoir « exercer leur esprit critique » et regrettent notamment devoir parfois « agir contre leurs valeurs » (49%). Or, ce n’est pas toujours simple, la hiérarchie mettant souvent des freins.
Mais les salariés estiment également que l’entreprise ne doit pas tout faire. Ainsi, pour ce qui est de la lutte contre les inégalités et le changement climatique, ils jugent à 72% que c’est la responsabilité de l’État et non des sociétés privées. Sauf dans un cas : la réduction des inégalités hommes-femmes, particulièrement en ce qui concerne le salaire.
Mais les salariés estiment également que l’entreprise ne doit pas tout faire. Ainsi, pour ce qui est de la lutte contre les inégalités et le changement climatique, ils jugent à 72% que c’est la responsabilité de l’État et non des sociétés privées. Sauf dans un cas : la réduction des inégalités hommes-femmes, particulièrement en ce qui concerne le salaire.