L'hiver 2013 - 2014 s'est ainsi montré particulièrement clément, avec un printemps qui a rapidement montré ses premières températures clémentes. Résultat : GDF Suez, qui fournit 95% du gaz consommé par les particuliers, a vu son chiffre d'affaires littéralement fondre comme neige au soleil. Les revenus de l'entreprise ont ainsi baissé de 27,3% par-rapport à l'hiver 2012 - 2013 qui lui, s'était montré long et glacial.
La météo clémente avait été prise en compte par les analystes, qui ne s'attendaient à aucun miracle pour le chiffre d'affaires de GDF Suez. Mais c'est un peu la douche froide, ce d'autant que le fournisseur a bénéficié de deux augmentations de ses prix — on imagine alors que cela aurait été bien pire sans ces hausses ! Et l'hiver doux ne s'est pas arrêté aux portes de l'Hexagone : en Europe, où l'entreprise est implantée, les revenus ont également chuté.
Il en va ainsi de la Belgique et de l'Allemagne, où les revenus ont baissé de 19% par-rapport à l'an dernier. En tout et pour tout, GDF Suez limite la casse avec une chute de son chiffre d'affaires de 5,9%, tandis que le manque à gagner se monte tout de même à 500 millions d'euros.
Avec les résultats d'EDF que l'on devrait connaitre dans les prochains jours, on aura un tableau complet de l'impact de l'hiver doux sur les factures de chauffage des Français (ils sont 30% à se chauffer à l'électricité).