Une liste noire de sept médias interdits chez LVMH
La note interne qu’a pu se procurer La Lettre, distingue deux catégories de médias : d'un côté, « les grands médias » considérés comme fournissant une information « honnête et fiable », et de l'autre, des publications qualifiées de « sites dits d'investigation » qui utiliseraient l'attrait du public pour le luxe de manière "racoleuse". Les médias mentionnés sur cette liste incluraient notamment La Lettre (qui ironiquement publie l’information), Glitz Paris, Miss Tweed, L'Informé, Puck (États-Unis), Mediapart et Le Canard enchaîné.
Bernard Arnault aurait exprimé son mécontentement envers les employés qui alimenteraient ces médias en informations, considérant cela comme un « défaut de loyauté intolérable ». La note stipule que tout manquement à ces directives serait considéré comme une faute grave, entraînant des conséquences disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement. Les membres du comité exécutif auraient été chargés de relayer ce message aux principaux responsables de chaque division du groupe.
Bernard Arnault aurait exprimé son mécontentement envers les employés qui alimenteraient ces médias en informations, considérant cela comme un « défaut de loyauté intolérable ». La note stipule que tout manquement à ces directives serait considéré comme une faute grave, entraînant des conséquences disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement. Les membres du comité exécutif auraient été chargés de relayer ce message aux principaux responsables de chaque division du groupe.
Protection de l'image du groupe
Selon le contenu de la note, l'objectif affiché est de protéger la réputation et l'image des maisons et du groupe LVMH. En contrôlant strictement les communications externes, l'entreprise chercherait à éviter les fuites d'informations sensibles et les articles pouvant nuire à sa notoriété. Bernard Arnault insiste également sur l'importance de préserver la confidentialité concernant sa famille, rappelant le caractère "familial" du groupe. « Nous ne pouvons accepter que les efforts que nous déployons pour asseoir la réputation et l'image de nos maisons et de notre groupe soient remis en cause par ceux qui, de l'intérieur, par calcul ou par stratégie personnelle, alimentent ces publications », affirme le milliardaire dans la note.
Cette démarche soulève des interrogations sur la liberté de la presse et la transparence au sein des grandes entreprises. Si LVMH n'a pas officiellement commenté ces informations, certains observateurs estiment que de telles restrictions pourraient être perçues comme une tentative de contrôler l'information et de limiter le travail des journalistes d'investigation.
Cette démarche soulève des interrogations sur la liberté de la presse et la transparence au sein des grandes entreprises. Si LVMH n'a pas officiellement commenté ces informations, certains observateurs estiment que de telles restrictions pourraient être perçues comme une tentative de contrôler l'information et de limiter le travail des journalistes d'investigation.