Les mots de la Cour des Comptes sont durs et ne laissent guère la place à l’interprétation : l’Ecotaxe a été « un échec de politique publique dont les conséquences seront probablement très durables » . Pour rappel, l’Ecotaxe était un projet de portiques qui auraient dû permettre la taxation des poids lourds en fonction de leur niveau de pollution. L’État avait donné le projet en gestion à l’entreprise Ecomouv’ mais avait finalement tout abandonné fin 2014 à la suite de la pression des routiers et des entreprises.
C’est cet abandon que la Cour des Comptes estime être le plus gros échec. Il est « coûteux pour les finances publiques et dommageable pour la cohérence de la politique des transports et son financement » peut-on lire dans le rapport qui continue comme suit : « l'abandon de l'écotaxe poids lourds constitue un gâchis ».
L’État se retrouve en effet avec une ardoise non négligeable. L’abandon du projet s’est fait « sans base contractuelle », constatent les sages de la rue Cambon. L’État s’est ainsi privé de « toute possibilité de rechercher, par la suite, une éventuelle faute d'Ecomouv' dans le retard ou les défauts du dispositif ».
L’État va donc devoir payer la somme due à Ecomouv, soit 957,58 millions d’euros en tout. L’échec du projet a également conduit au licenciement de 210 personnes.
C’est cet abandon que la Cour des Comptes estime être le plus gros échec. Il est « coûteux pour les finances publiques et dommageable pour la cohérence de la politique des transports et son financement » peut-on lire dans le rapport qui continue comme suit : « l'abandon de l'écotaxe poids lourds constitue un gâchis ».
L’État se retrouve en effet avec une ardoise non négligeable. L’abandon du projet s’est fait « sans base contractuelle », constatent les sages de la rue Cambon. L’État s’est ainsi privé de « toute possibilité de rechercher, par la suite, une éventuelle faute d'Ecomouv' dans le retard ou les défauts du dispositif ».
L’État va donc devoir payer la somme due à Ecomouv, soit 957,58 millions d’euros en tout. L’échec du projet a également conduit au licenciement de 210 personnes.