La décision est inattendue et risque de coûter cher à Electrolux : la marque suédoise était en pourparlers avec General Electric pour racheter la division électroménager. Une transaction estimée à quelques 3,3 milliards de dollars qui aurait permis au groupe européen de se renforcer, surtout sur le marché américain. Mais le Département de Justice n'a pas vu ça d'un bon oeil.
Le deal est tout simplement annulé, a annoncé l'autorité de la Concurrence. Une décision justifiée par le risque pour les consommateurs. Le rachat aurait en effet créé un duopole dans l'électroménager sur le territoire américain ce qui aurait permis à Electrolux et à son rival de faire monter les prix à leur guise. Le risque d'augmentation du prix est justement la raison principale de ce coup d'arrêt.
General Electric Appliance, branche électroménager de chez GE, entend tout de même trouver un repreneur. Le groupe réalise 90% du chiffre d'affaires aux Etats-Unis et ne devrait donc pas avoir de problèmes à trouver un autre acheteur.
En attendant la Bourse a mal réagit à l'annonce. Le titre d'Electrolux a chuté de 15%, du jamais vu depuis 2011. Et l'impact de la décision des autorités américaines risque de ne pas s'arrêter là.
Electrolux est, qui plus est, obligée de verser 175 millions de dollars à GE pour la rupture de l'accord de rachat. Une somme qui risque de lourdement peser sur le résultat du quatrième trimestre du géant suédois.
Le deal est tout simplement annulé, a annoncé l'autorité de la Concurrence. Une décision justifiée par le risque pour les consommateurs. Le rachat aurait en effet créé un duopole dans l'électroménager sur le territoire américain ce qui aurait permis à Electrolux et à son rival de faire monter les prix à leur guise. Le risque d'augmentation du prix est justement la raison principale de ce coup d'arrêt.
General Electric Appliance, branche électroménager de chez GE, entend tout de même trouver un repreneur. Le groupe réalise 90% du chiffre d'affaires aux Etats-Unis et ne devrait donc pas avoir de problèmes à trouver un autre acheteur.
En attendant la Bourse a mal réagit à l'annonce. Le titre d'Electrolux a chuté de 15%, du jamais vu depuis 2011. Et l'impact de la décision des autorités américaines risque de ne pas s'arrêter là.
Electrolux est, qui plus est, obligée de verser 175 millions de dollars à GE pour la rupture de l'accord de rachat. Une somme qui risque de lourdement peser sur le résultat du quatrième trimestre du géant suédois.