Ce n'est pas le premier contrat que la firme de Mountain View a signé dans ce sens. Le but avoué : permettre à ses bureaux et ses datacenters d'être intégralement alimentés par des énergies renouvelables de sorte à réduire l'impact carbone de ses activités à zéro et devenir ainsi un modèle à suivre pour les entreprises du monde entier.
Larry Page, cofondateur et PDG de Google, a évidemment mis en avant que l'actuelle réglementation du marché de l'énergie aux Etats-Unis ne permet pas à Google d'utiliser directement la production de ses parcs éoliens pour subvenir aux besoins de ses services. Mais en achetant la production éolienne le résultat est le même : bien que l'énergie électrique produite par le vent n'arrive pas directement dans les prises de ses serveurs, cet achat compense l'utilisation d'autres sources d’énergie.
Google détient actuellement 5 parcs éoliens, ou plutôt achète directement la production de ces parcs éoliens avec des contrat pluriannuels. Le dernier, dont le contrat a été signé courant septembre, est le parc de Happy Hereford, à proximité de la ville d'Amarillo au Texas. La production estimée de ce parc réalisé par la société Chermac est de 240 MW.
Cet ajout conséquent porte à un total de 570 MW la production totale des 5 parc éoliens sous contrat avec Google. Ils sont éparpillés dans le monde entier, le plus souvent aux Etats-Unis (Texas, Iowa et Oklahoma) mais aussi en Europe (Suède).
Google a annoncé en août que son empreinte carbone a baissé de 32% grâce aux contrats avec les parcs éoliens ainsi qu'à une meilleure gestion énergétique. La société a aussi investi dans plusieurs projets concernant les énergies renouvelables dont une centrale solaire en Afrique du Sud et un nouveau parc éolien au Texas.