La restructuration des activités de Nokia continue. Après la vente de sa branche mobile à Microsoft, qui en a tué la marque pour ne garder que l'appellation Lumia, voilà que le groupe se sépare de son service de cartographie Here. Ce sont les constructeurs allemands qui ont remporté la mise pour la modique somme de 2,8 milliards d'euros. En enlevant la dette de 300 millions d'euros ce sont 2,5 milliards d'euros qui finiront directement dans les caisses de Nokia qui poursuit l'intégration d'Alcatel-Lucent.
Le consortium est composé de BMW, Audi (groupe Volkswagen) et Daimler, maison-mère de Mercedes-Benz. Les trois constructeurs ont racheté l'entreprise à parts égales et comptent bien s'en servir pour proposer leur propre service de cartographie. "Pour l'industrie automobile c'est la base de nouveaux systèmes d'assistance et à terme de la conduite pleinement autonome" ont déclaré les trois entreprises concernées dans un communiqué.
Actuellement les constructeurs automobiles ne peuvent que dépendre de Google Maps, et en une moindre mesure d'Apple, pour proposer des services de cartographie. Mais avec le rachat de Here ils pourront prendre leur indépendance et développer leurs propres systèmes.
Peu connu, Here est déjà très utilisé et est proposé en 50 langues tout en couvrant près de 200 pays. De nombreuses firmes comme Facebook ou Amazon l'utilisent, le préférant à ceux de leurs concurrents directs, notamment à Google.
Le consortium est composé de BMW, Audi (groupe Volkswagen) et Daimler, maison-mère de Mercedes-Benz. Les trois constructeurs ont racheté l'entreprise à parts égales et comptent bien s'en servir pour proposer leur propre service de cartographie. "Pour l'industrie automobile c'est la base de nouveaux systèmes d'assistance et à terme de la conduite pleinement autonome" ont déclaré les trois entreprises concernées dans un communiqué.
Actuellement les constructeurs automobiles ne peuvent que dépendre de Google Maps, et en une moindre mesure d'Apple, pour proposer des services de cartographie. Mais avec le rachat de Here ils pourront prendre leur indépendance et développer leurs propres systèmes.
Peu connu, Here est déjà très utilisé et est proposé en 50 langues tout en couvrant près de 200 pays. De nombreuses firmes comme Facebook ou Amazon l'utilisent, le préférant à ceux de leurs concurrents directs, notamment à Google.