Du travail gratuit
Avec le hashtag #3novembre9h22, le collectif féministe Les Glorieuses signale le début du travail gratuit des femmes qui découle des inégalités salariales qui les frappent. Le 3 novembre 2021, à 9h22 très précisément, et jusqu’à la fin de l’année, le travail des femmes est « gratuit » : cette période est équivalente, en salaire, à la différence salariale moyenne pour un profil et un poste égaux entre hommes et femmes.
Les Glorieuses soulignent en outre, sur leur newsletter lancée en 2015, que l’écart salarial s’exacerbe, au lieu de se résorber. En 2021, il était, selon les données d’Eurostat, de 16,5% en moyenne, contre 15,5% en moyenne en 2020. Cela représente environ une journée de travail gratuit de plus.
Les Glorieuses soulignent en outre, sur leur newsletter lancée en 2015, que l’écart salarial s’exacerbe, au lieu de se résorber. En 2021, il était, selon les données d’Eurostat, de 16,5% en moyenne, contre 15,5% en moyenne en 2020. Cela représente environ une journée de travail gratuit de plus.
Des solutions pour forcer le changement
Le collectif, à l’occasion de la prochaine élection présidentielle, propose toutefois trois solutions qu’il serait facile d’implémenter en France. La première est celle de conditionner les marchés publics ou encore les aides d’État à l’égalité salariales dans les entreprises qui postulent ou font des demandes. De quoi obliger ces dernières à aligner leurs salaires.
Autre proposition : une amélioration de l’égalité concernant le congé parental. Aujourd’hui majoritairement pris par la mère, notamment car celui-ci est plus avantageux, le congé parental impacte négativement les salaires et les carrières des femmes, renforçant l’inégalité salariale en fin de carrière.
Enfin, le collectif Les Glorieuses demande au gouvernement d’augmenter les salaires des emplois occupés majoritairement par les femmes, notamment dans la santé. Les femmes occupent en effet 90,4% des postes d’infirmiers et 87,7% de ceux de sage-femme.
Autre proposition : une amélioration de l’égalité concernant le congé parental. Aujourd’hui majoritairement pris par la mère, notamment car celui-ci est plus avantageux, le congé parental impacte négativement les salaires et les carrières des femmes, renforçant l’inégalité salariale en fin de carrière.
Enfin, le collectif Les Glorieuses demande au gouvernement d’augmenter les salaires des emplois occupés majoritairement par les femmes, notamment dans la santé. Les femmes occupent en effet 90,4% des postes d’infirmiers et 87,7% de ceux de sage-femme.