Concernant la nature des baisses annoncées par Edouard Philippe mardi 11 juillet 2017 lors d’un entretien accordé au journal Les Echos, rien de vraiment nouveau. Le gouvernement devrait commencer à appliquer la réforme de la taxe d’habitation, une réforme qui coûtera à terme 10 milliards d’euros et qui aura pour effet d’exonérer 80 % des ménages français de cette taxe. Dès 2018 la baisse d’impôts devrait réduire de 3 milliards d’euros la pression fiscale sur les ménages français.
L’ISF sera également réformée et transformée en IFI (Impôt sur la Fortune immobilière) pour ne prendre en compte plus que les biens immobiliers. Coûte de la réforme : 3 milliards d’euros dès 2018 puisque l’IFI ne devrait rapporter que 2 milliards d’euros contre 5 milliards pour l’ISF dans sa version actuelle.
De même, il sera question d’une flat tax pour les flux de plus de 150 000 euros qui réduira de 1,5 milliard d’euros la pression fiscale. Le Livret A ne sera pas touché tout comme l’assurance-vie qui garderont le régime actuel.
Les entreprises sont également concernées : sans donner de calendrier précis, Edouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé la volonté de faire baisser l’Impôt sur les Sociétés à 25 % en 2025 contre 33 % actuellement.
Mais des voix se lèvent déjà : ces réformes visent essentiellement les ménages les plus riches et les ménages moyens, surtout concernant la taxe d’habitation. Les ménages les plus pauvres en sont déjà exonérés sous conditions de revenus et ne bénéficieront pas de la réforme. Quant à la réforme de l’ISF ou la flat tax, elles ne les concernent pas non plus.
Toutefois, pas question de supprimer des impôts d’un côté pour les récupérer de l’autre : Edouard Philippe a annoncé que l’intégralité de ces réformes sera financée par des baisses de dépenses de 20 milliards d’euros au niveau de l’État couplées à une croissance attendue à 1,6 % en 2017 et 1,7 % en 2018.
L’ISF sera également réformée et transformée en IFI (Impôt sur la Fortune immobilière) pour ne prendre en compte plus que les biens immobiliers. Coûte de la réforme : 3 milliards d’euros dès 2018 puisque l’IFI ne devrait rapporter que 2 milliards d’euros contre 5 milliards pour l’ISF dans sa version actuelle.
De même, il sera question d’une flat tax pour les flux de plus de 150 000 euros qui réduira de 1,5 milliard d’euros la pression fiscale. Le Livret A ne sera pas touché tout comme l’assurance-vie qui garderont le régime actuel.
Les entreprises sont également concernées : sans donner de calendrier précis, Edouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé la volonté de faire baisser l’Impôt sur les Sociétés à 25 % en 2025 contre 33 % actuellement.
Mais des voix se lèvent déjà : ces réformes visent essentiellement les ménages les plus riches et les ménages moyens, surtout concernant la taxe d’habitation. Les ménages les plus pauvres en sont déjà exonérés sous conditions de revenus et ne bénéficieront pas de la réforme. Quant à la réforme de l’ISF ou la flat tax, elles ne les concernent pas non plus.
Toutefois, pas question de supprimer des impôts d’un côté pour les récupérer de l’autre : Edouard Philippe a annoncé que l’intégralité de ces réformes sera financée par des baisses de dépenses de 20 milliards d’euros au niveau de l’État couplées à une croissance attendue à 1,6 % en 2017 et 1,7 % en 2018.