Une dynamique immobilière unique pour le luxe
L'étude relayée par Les Echos révèle que le secteur du luxe se distingue dans le marché des bureaux en Île-de-France. Contrairement à la tendance générale de réduction des espaces de bureaux suite à l'adoption massive du télétravail et à la mise en place du « flex-office », les entreprises de luxe ont augmenté leurs surfaces de travail. Entre 2021 et 2023, 63 % des déménagements des entreprises de luxe ont entraîné une augmentation des surfaces de bureaux pour des espaces de plus de 5.000 m².
Ce secteur a également dominé le marché des transactions immobilières franciliennes, avec un volume total (prises à bail et ventes à l'occupant) en hausse de 59 % par rapport à la période 2017-2019, précédant la pandémie de Covid-19. Le nombre de transactions immobilières a également augmenté de 44 % durant la même période. Les entreprises de luxe privilégient particulièrement le cœur de Paris pour leurs installations.
Le contraste est frappant avec d'autres secteurs. Par exemple, la banque, la finance et l'assurance ont réduit leurs espaces de bureaux, avec 72 % des mouvements entraînant une diminution de surface, atteignant une valeur médiane de 28 %. D'autres secteurs, comme la communication et la tech, ont également connu des baisses significatives de leurs surfaces de bureaux (-38 % et -29 % respectivement).
Même le secteur public, qui a moins réduit ses espaces que les autres, a néanmoins vu 70 % de ses mouvements entraîner une diminution de surface. Par contre, 25 % des déménagements ou regroupements d'établissements tous secteurs confondus ont entraîné une augmentation des surfaces, une proportion nettement inférieure aux 44 % observés avant la pandémie.
Ce secteur a également dominé le marché des transactions immobilières franciliennes, avec un volume total (prises à bail et ventes à l'occupant) en hausse de 59 % par rapport à la période 2017-2019, précédant la pandémie de Covid-19. Le nombre de transactions immobilières a également augmenté de 44 % durant la même période. Les entreprises de luxe privilégient particulièrement le cœur de Paris pour leurs installations.
Le contraste est frappant avec d'autres secteurs. Par exemple, la banque, la finance et l'assurance ont réduit leurs espaces de bureaux, avec 72 % des mouvements entraînant une diminution de surface, atteignant une valeur médiane de 28 %. D'autres secteurs, comme la communication et la tech, ont également connu des baisses significatives de leurs surfaces de bureaux (-38 % et -29 % respectivement).
Même le secteur public, qui a moins réduit ses espaces que les autres, a néanmoins vu 70 % de ses mouvements entraîner une diminution de surface. Par contre, 25 % des déménagements ou regroupements d'établissements tous secteurs confondus ont entraîné une augmentation des surfaces, une proportion nettement inférieure aux 44 % observés avant la pandémie.
L'impact de la pandémie
L'adoption du « flex-office » a été largement répandue, avec 75 % des nouveaux aménagements entre 2021 et 2023 incluant des postes de travail partagés. Ce chiffre atteint même 100 % dans les industries de pointe, mais redescend à 17 % pour le secteur public. Le luxe se démarque ici aussi, avec moins de 5 % des opérations de plus de 5.000 m² impliquant des aménagements en « flex-office ».
L'épidémie de Covid-19 a profondément modifié les habitudes de travail et les besoins en espaces de bureaux. La généralisation du télétravail a poussé de nombreuses entreprises à repenser leur utilisation des espaces, cherchant à optimiser et souvent à réduire leur superficie. Pourtant, le secteur du luxe semble immunisé contre cette tendance.
Cette divergence peut être attribuée à la performance exceptionnelle du secteur du luxe ces dernières années. Les entreprises de ce secteur ont su capitaliser sur la demande croissante pour leurs produits, nécessitant des espaces de bureaux plus grands pour accompagner leur croissance.
Les autres secteurs, bien que réduisant majoritairement leurs surfaces, n'ont pas tous suivi le même rythme. Les industriels, par exemple, sont devenus les principaux preneurs de surfaces de bureaux en Île-de-France, tant en nombre d'opérations qu'en surfaces, totalisant 716.000 m² entre 2021 et 2023.
L'épidémie de Covid-19 a profondément modifié les habitudes de travail et les besoins en espaces de bureaux. La généralisation du télétravail a poussé de nombreuses entreprises à repenser leur utilisation des espaces, cherchant à optimiser et souvent à réduire leur superficie. Pourtant, le secteur du luxe semble immunisé contre cette tendance.
Cette divergence peut être attribuée à la performance exceptionnelle du secteur du luxe ces dernières années. Les entreprises de ce secteur ont su capitaliser sur la demande croissante pour leurs produits, nécessitant des espaces de bureaux plus grands pour accompagner leur croissance.
Les autres secteurs, bien que réduisant majoritairement leurs surfaces, n'ont pas tous suivi le même rythme. Les industriels, par exemple, sont devenus les principaux preneurs de surfaces de bureaux en Île-de-France, tant en nombre d'opérations qu'en surfaces, totalisant 716.000 m² entre 2021 et 2023.